Archive pour avril, 2015

Mort compliquée à Kinshasa de l’ex-ministre d’Etat et ex-richissime Pierre Victor Mpoyo (23 avril 2015) : pourquoi ce décès a-t-il d’abord et surtout annoncé depuis un pays européen?

Diaspora congolaise de France. Belgique. Suisse: la toute première annonce publique du décès du Congolais Pierre Victor Mpoyo a été réalisée depuis la France par le blog du Front Civil de Résistance Populaire. Et partant, des membres du directoire de ce front ont eu la main lourde contre le nommé Joseph « Kabila ». En effet, cette partie de la résistance évoque « un assassinat » qui écourté la vie de la victime. Sa mort va-t-elle enterrer tous ses lourds secrets d’État qui sont des dangers contre Joseph Kabila?. Mr Pierre-Victor Mpoyo,né le 13 mai 1934 dans l’actuelle ville congolaise appelée Lubumbashi, a quitté le monde des humains vivants le jeudi 23 avril 2015. Ce drame a eu lieu dans la capitale de la République Démocratique du Congo, dans une clinique située du quartier jadis appelé « Cité de l’OUA » où des forces de sécurité du régime de Joseph « Kabila » filtraient ou renvoyaient des gens pour voir Mpoyo.

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Parmi les meilleures ventes des disques africains depuis 2013 (source Sterns Music): des oeuvres du feu chanteur congolais Kabasele Joseph “Grand Kallé”.

Londres. New York. Sao Paulo(Brésil): ” Banzembo ya nkondo moyembi monene Kabasele Tshiamala Joseph (Grand Kallé ou Kallé Jeff) bizali kotekama ebele, ngenge mingi “(1): “Des chansons du regretté grand chanteur Kabasele Tshiamala Joseph (surnommé “Grand kallé ou Kallé Jeff) se vendent massivement et avec succès”. C’est une information qui nous a été communiquée par Sterns Music (maison des disques de droit britannique) que nous fréquentions quand on allait à son siège de Londres voir messieurs Ed ou Trevor. Cette nouvelle est une histoire merveilleuse d’un album de deux CDs intitulé “Le Grand Kallé-His life his music”(Joseph Kabasele and the création of modern congolese music)”.

Parmi les STERNS TOP 10 (10 premiers du classement des CDs de cette maison de disques qui a une référence mondiale en matières des musiques africaines).

En octobre 2013, Sterns Music sort cette compilation qui comprend deux CDS. Le premier CD comprend 22 titres. Et le second contient 16 titres.Et le succès de vente est là. Le disque “Le Grand Kallé-His life his music” est la meilleure vente des disques africains en novembre 2013. Le bilan fait en décembre 2014 est toujours positif. Cette compilation se place comme la 6ème meilleure vente.

Nous venons de quitter le mois de mars 2015 avec une bonne indication: 7ème meilleure vente parmi les disques faits par des artistes africains. Aucun artiste congolais vivant qui est à la mode n’arrive à changer cette réalité commerciale à succès de ce géant de la musique congolaise Kabasele Joseph, leader de l’orchestre African Jazz dont la vie s’arrêta à Paris le 11 février 1983. Donc, il demeure le seul et unique artiste de la République Démocratique du Congo qui figure dans ce classement des 10 meilleures ventes de Sterns Music.

Les chansons en langue Lingala(1) comme “Table Ronde, Parafifi, Jamais Kolonga, African Jazz Mokili Mobimba…” sont des succès éternels qui se retrouvent dans cette compilation. Dedans, il y a un additif d’un petit livret de 104 pages qui parlent de l’homme Joseph Kabasélé, de sa musique et de son environnement au sens large. Le Congolais Kabasélé Joseph est parmi ces êtres exceptionnels du patrimoine du Congo qui ont fait la promotion du Lingala(1) comme langue internationale à travers le monde, grâce à leur voix sur disques à succès international.

Lilo Miango/Rédaction de Paris et Nkumu/Rédaction centrale-Europe.

Illustrations vidéo et photo: droits réservés Sterns Music:

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On ne mourra qu’une fois pour le Congo!

Ce “billet*” écrit par Nila Mbungu, un des 9 journalistes congolais historiques-fondateurs de la presse écrite dans l’histoire des médias du Congo; approche un fait d’actualité. Ce “billet” est commenté avec une certaine poigne mordante. Le message permanent à dégager est : “bana ya Congo basangana libela. Maboke ya batu wana kuna, bakoki kokabola bana ya Congo te**”(“Ils sont déjà unis, ces Enfants du Congo. Ces groupuscules de ces individus-là n’arriveront jamais à diviser ces Enfants du Congo”)

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France: Maires africains venus à Paris , souscrivent à cet acte de défi colossal nommé “Appel des maires africains pour une électrification durable”.

Reportage. Nous sommes dans la « Salle des Fêtes de l’Hôtel de ville de Paris », avec son parquet en bois. Il était 13H14 le vendredi 17 avril 2015 quand des maires africains d’un bon nombre des villes africaines où vivent plus de 49 millions des humains, adoptent à main levée un texte légitime, politique, économique concernant ce droit humain rêvé par des peuples africains: plus de 3/4 des Africaines et Africains n’ont pas d’électricité alors que l’Afrique regorge de ressources pour des indépendances réelles énergétiques. Ce texte adopté implique de relever un défi colossal par une contribution de tous ces maires pour « mettre fin à cette tragédie de manque d’électricité ». Ce texte adopté dans cette mairie de Paris a été nommé « Appel des Maires africains pour une électrification durable ».

 

La maire de Paris Anne Hidalgo avec des maires africains.

La maire de Paris Anne Hidalgo avec des maires africains.

A l’unisson, madame la maire de Paris Anne Hidalgo qui a fait inviter tous ces responsables politiques africains de ces villes d’Afrique, a voté aussi à main levée. Des flashes des reporters photographes et des yeux médiatiques des cameras de télévision ont capturé ce grand moment de cette réunion plénière pour des relais à travers des divers endroits de notre planète dont l’environnement doit être plus dorénavant protégé de plus en plus. Un Français qui n’est pas maire d’une ville, monsieur Jean-Louis Borloo a dû lever sa main. Cette personnalité française a «co-présidé» cette rencontre internationale vu que madame Hidalgo, en sa qualité de la présidente de l’AIMF [Association Internationale des Maires Francophones], avait accepté l’idée-force de sa Fondation Énergies pour l’Afrique: «l’électricité pour tous. la lumière pour tous en Afrique. Un projet pour le monde de 25% à 100% en 10 ans. C’est vital, c’est faisable » (extrait de la documentation de cette fondation du Français Jean-Louis Borloo).

 

Hôtel de ville de Paris: journalistes africains de France dans cet événement.


L'ambassadeur angolais Miguel Da Costa et Mme l'ambassadeur de Tanzanie.

L’ambassadeur angolais Miguel Da Costa et Mme l’ambassadeur de Tanzanie.

Une trentaine des journalistes africains et français étaient venus assister à cet événement inédit dans l’histoire de l’AIMF. L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Angola en France Miguel Da Costa,une personnalité charismatique et attachante qui fait la dignité de son pays était là. Nous l’avons vu avec son homologue madame l’ambassadeur de la République de Tanzanie. Quelques autres ambassadeurs africains et non africains avaient vécu ce moment historique. Décidément, cette problématique de ” l’électrification durable en Afrique” semble intéresser des divers horizons présents dans ce grand salon (continents américain, européen, asiatique, africain) dans ce grand salon où des journalistes ont bien travaillé en se référent à la Française Mélanie Rigaud du service de presse de la Mairie de Paris. Elle était l’interlocutrice du Collectif des Journalistes Africains.

 

Mais de quoi sera fait demain? Quand nous lisons ces notes : « Quand l’Afrique s’illuminera…elle rallumera la croissance de l’Europe et du monde »…« L’Afrique est notre plus grande chance et notre plus grand enjeu » (une brochure de la Fondation Energies pour l’Afrique remise à des journalistes)! Est-ce que cette rhétorique française et européenne d’un type occidental ne va-t-elle pas allumer d’autres foyers de guerre d’agression contre des peuples africains ? En effet, depuis plus de 50 ans indépendance dans les années 60, les cartes maîtresses dans nos pays africains sont toujours détenues par des potentats américains ou européens qui n’ont rien avoir avec les masses des braves peuples américains et européens.

 

Et nos journalistes n’ont pas une lecture sur la visibilité de la Fondation Energies pour l’Afrique vis-à-vis des lobbies anglo-saxons avec leurs finances. Jusqu’à preuve du contraire, un tel projet ne peut se faire géopolitiquement parlant sans leur aval. Des panafricains et des panafricanistes africains ont retenu cette leçon en langue africaine Kikongo:”dia mfuka, futila munkomi” (emprunte de l’argent; tu le rembourseras en recevant des coups de poing).

 

Vu depuis la diaspora africaine de France. Ces États africains dits «francophones» sont considérés comme «faibles». Et ces maires africains en sont des ressortissants. Mais comme il a été dit ce vendredi 17 avril 2015 de 11H à 13H39 lors de la réunion plénière et pendant la courte conférence de presse qui a suivi que tous ces maires se parlent entre eux en confiance dans l’AIMF, le Magazine Ngambo Na Ngambo relaye leur appel.

 

«Appel des Maires africains pour une électrification durable. Paris, 17 avril 2015».

« L’accès des peuples à l’électricité est une condition fondamentale du développement durable en Afrique. Chacun de nos concitoyens doit en effet pouvoir bénéficier d’une énergie suffisante et sûre, lui offrant les conditions de vie auxquelles il aspire. Cette ambition, clairement formulée dans les Objectifs pour le Développement Durable de l’Organisation des Nations Unies, qui souhaite « garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable », doit aujourd’hui se traduire en actes dans la vie des habitants, quels que soient les revenus ou leurs activités, qu’ils vivent dans les villes ou dans les campagnes.

 

Pourtant 6000 millions, soit 2/3 des Africains, sont toujours privés d’électricité. A travers l’électrification de l’Afrique, nous voulons promouvoir un monde plus juste, plus stable et plus prospère. Nous voulons engager nos sociétés sur la voie d’un développement plus libre et plus autonome, qui soit capable de générer de nouvelles formes d’économie et d’emploi,au bénéfice du plus grand nombre-notamment de notre jeunesse.

 

Cette action, nous voulons la mener au plus proche de nos territoires et de nos besoins, de manière résolument décentralisée. Partout où c’est possible, nous voulons privilégier les énergies renouvelables, nées du soleil, du vent, de l’eau et de la biomasse, qui permettent de produire à faibles coûts et en quantité suffisante, l’électricité dont nous avons besoin.

 

En limitant les rejets de gaz à effets de serre dans l’atmosphère, une telle politique permettra aussi de lutter contre le dérèglement climatique. Alors que les chefs d’États se rassembleront à Paris en fin d’année pour la Conférence mondiale des Nations unies pour le climat, il nous appartient dès maintenant de prendre des initiatives concrètes et efficaces, pour apporter à nos concitoyens un progrès partagé, pérenne, respectueux de l’environnement et de la santé.

 

C’est en considération de ces raisons que nous, les Maires de villes africaines, demandons aujourd’hui à l’ensemble de nos partenaires publics et privés, aux États, aux banques de développement, aux institutions financières publiques, mais aussi aux fonds privés, philanthropiques et alternatifs, d’investir massivement dans l’électrification de nos territoires.

 

Nous demandons à la communauté scientifique, aux communautés économiques régionales et aux acteurs du développement d’appuyer techniquement les initiatives des collectivités locales, en privilégiant notamment les sources d’énergie propres et décentralisées. De notre côté, nous nous engageons à relever le défi d’une consommation d’énergie responsable grâce à des démarches de planification stratégique et à la mise en œuvre de politiques de diversification de nos sources énergétiques.

 

Nous soutenons enfin la mise en place d’une Agence africaine dotée des soutiens financiers appropriés visant à l’électrification de l’ensemble du continent africain, ainsi que l’initiative conduite par des « Energies Pour l’Afrique », avec le concours de l’Association Internationale des Maires Francophones.

 

Nous nous engageons enfin à diffuser et à promouvoir cet appel auprès de tous les Maires du continent africain qui souhaitent soutenir cette initiative, quels que soient leur pays, leur langue et leur culture d’origine. A travers ce projet, nous voulons permettre à l’Afrique de renouer avec un développement harmonieux, partagé par tous et qui donne à chacun de nos concitoyens, sans distinction de genre et de revenus, la possibilité bien réelle d’améliorer ses conditions d’existence.»

 

Réunion des maires africains pour une électrification durable en Afrique: un absent appelé André Kimbuta, gouverneur de la ville de Kinshasa.


Quand nous sommes arrivés vers 10H17, nous avions vu de loin quelques résistants congolais. Ils étaient là pour monsieur André Kimbuta, le gouverneur de la ville de Kinshasa. C’est une certitude même s’ils n’ont pas approché nous, journalistes. La nouvelle de son éventuelle participation à cette rencontre des maires africains à Paris avait «fuité» dans les réseaux sociaux car des patriotes-combattants-résistants congolais et français avaient déclaré Mr Kimbuta André une «persona non grata». Des Congolais de l’Europe, certains Sénégalais et Burkinabé « citent son nom dans cette affaire de charnier de plus de 425 corps enterrés dans une fosse commune dans un cimetière très éloigné de Maluku », une des communes de la ville de Kinshasa.
Qu’est-ce qui allait se passer s’il était venu pour cette rencontre du vendredi 17 avril 2015 car des Congolais de l’Europe avaient débarqué à Paris pour une marche contre le « charnier de Maluku » programmé le samedi 18 avril 2015?

 

Dans cette Salle des Fêtes, le modérateur avait annoncé le nom d’un Congolais qui est venu à la place de monsieur Kimbuta. C’est monsieur Guy Matondo, ministre provincial des finances du gouvernorat de la ville de Kinshasa. Un visage inconnu ici. Il avait pris la parole selon le protocole comme les autres maires et représentants associatifs.

 

 

Reportage: Lilo Miango/Rédaction de Paris. Photos, vendredi 17 avril 2015, Hôtel de ville de Paris: copyright Magazine Ngambo Na Ngambo.

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Paris.17 avril 2015: la maire de Paris Anne Hidalgo rencontre des maires africains pour “Électrification durable en Afrique du Français Jean-Louis Borloo”.

Paris. Hôtel de ville (Place de l’Hôtel de ville 75004/Métro Hôtel de ville). La Française Anne Hidalgo qui a pris désormais une dimension internationale en tant que madame la maire de la capitale de la République française, organise ce vendredi 17 avril 2015 une rencontre internationale avec des maires des capitales de certains pays africains. Il y aura aussi des femmes et hommes, des maires d’un bon nombre de grandes villes africaines. Le contexte de cette réunion est le volet de la politique de solidarité internationale et de la coopération décentralisée de la ville de Paris.

Et comme madame Anne Hidalgo, maire de Paris et présidente de l’Association Internationale des Maires Francophones(AIMF) avait trouvé louable un programme du Français Jean-Louis Borloo (président de la Fondation Energies pour l’Afrique) sur « l’électrification durable dans des pays africains ». Cette problématique nécessaire sur l’électricité durable sera à l’honneur sur cette table de l’Hôtel de ville de Paris. D’où madame la maire Anne Hidalgo a invité monsieur Jean-Louis Borloo. Ce Français bénéficie d’une côte d’appréciation parmi les tiens et des membres de la diaspora africaine de la région parisienne. « O engumba ya Paris ekambami na mama mokonzi Anne Hidalgo: lotiliki mpo na mwa bamboka na mikili ya Afrika »[1].

A partir de 10H30 : débats sur « électrification durable en Afrique » et cela est un droit de l’homme et un devoir de solidarité pour la protection de l’environnement.

Les échanges de cette rencontre porteront sur une situation des droits des humains (santé,sécurité,liberté de s’épanouir,protection de l’environnement, qualité de vie,retombées des nouvelles technologies de la communication et de l’information…): « électrification durable dans des divers endroits du continent africain ». Le protocole a fixé le démarrage à 10H30. Une note de l’organisation nous certifie la présence des ONG à cette réunion internationale car Mme Hidalgo dialogue avec un large public. Au programme de cette journée du vendredi 17 avril 2015, il y aura un temps consacré à la conférence de presse. C’est à 12H45. Des journalistes africains de la diaspora auront probablement des opportunités d’intervenir vu leur légitimité d’être dans la sociologie des représentants des peuples africains.

Dans un mail du service de presse de l’Hôtel de ville de Paris envoyé au Collectif des Journalistes Africains pour signaler une rencontre avec des médias à cette occasion, le Magazine Ngambo Na Ngambo a tiré un extrait: « Anne Hidalgo s’engage depuis le début de son mandat à promouvoir l’action des villes qui, au plus près des citoyens, mettent en œuvre chaque jour des solutions pour lutter contre le changement climatique ».

Des noms des dirigeants qui devraient participer à cette réunion internationale du vendredi 17 avril 2015.

Cette liste est prévisionnelle. Nous n’avons pas sollicité au moment du “bouclage” la liste définitive des personnalités qui ont confirmé leur présence dans ces beaux salons de l’Hôtel de ville de Paris.

Noms: • Anne Hidalgo, Maire de Paris, Présidente de l’AIMF • Jean-Louis Borloo, Président de la Fondation Energies pour l’Afrique • Robert Beugré Mambé, Gouverneur du District Autonome d’Abidjan • Elisabeth II Ateba Mballa, Maire d’Akom 2 • Angèle Noah Ngah, Maire d’Afanloum • Anne Marie Tsitsol, Maire d’Angossas • Célestine Ketcha Courtes, Maire de Bangangte • Hugues Ngouélondélé, Maire de Brazzaville • Mohammed Sajid, Maire de Casablanca • Khalifa Ababacar Sall, Maire de Dakar • Fritz Ntone Ntone, Maire de Douala • Gisèle Rose Mpans, Maire de Doumé • Monique Nkamgna, Maire de Dzeng • Félicitée Manon, Maire d’Eboné • Andrienne Paule Demenou Tapamo, Maire de Fokoué • André Kimbuta, Gouverneur de Kinshasa • Rose Christiane Ossouka Raponda, Maire de Libreville • Mafing Marie Gami, Maire de Madingring • Fadimatou Aliou, Maire de Mayo Darlé • Haoua Tizi, Maire de Mayo Oulo • Béatrice Tebe, Maire de Mbengwi • Dibol Akete Bekeno, Maire de Mintom • Juliette Evelyne Samba Owona, Maire de Ngoyla • Marie Pascale Mbock Mioumnde, Maire de Nguibassal • Assane Seidou, Maire de Niamey • Elise Henriette Essame, Maire de Nkongsamba 3 • Maty Mint Hamady, Maire de Nouakchott • Damien Gampiné, Président de la Délégation spéciale de Ouagadougou • Fathallah Oualalou, Maire de Rabat • Rose Ngassa, Maire de Tombel • Seiffalah Lasram, Maire de Tunis • Gilbert Tsimi Evouna, Maire de Yaoundé • Régine Amougou Noma, Maire de Yaoundé 4 • Abdoulaye Baldé, Maire de Ziguinchor

Lilo Miango/Rédaction de Paris et Nkumu/Rédaction centrale-Europe. Illustration: Mairie de Paris.

[1] C’est écrit en langue internationale Lingala.

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France.Dynamique économique: pari gagné pour Mme Vicky Babandisha et des mamans de la diaspora congolaise.

Paris, 13ème arrondissement. « Likabo ya ba mama ya Congo mpo na likambo ya bonkita, ewuti kosalema o engumba ya tata monkonzi ya France* » («une contribution des femmes congolaises pour des problématiques de la création des richesses vient de se dérouler dans la capitale de la France»). Grâce à une forte mobilisation des femmes d’affaires de la diaspora congolaise, l’atelier organisé du 4 au 5 avril 2015 sur « L’implication de la femme congolaise de la diaspora dans le développement de la République Démocratique du Congo (RDC) à travers l’autonomisation socio-économique » a tenu ses promesses. Très solidaires avec madame Vicky Babandisha, toutes ces responsables de grandes associations et ONG de France, Bruxelles, Genève et Londres ont répondu favorablement à l’appel de la coordinatrice de la CMIC. Et pendant deux jours, la salle de la télévision UBIZNEWSTV située au 10/14 rue Charles Fourier (Paris 13 ème arrondissement) a connu une grande effervescence.
Sans le soutien moral ni matériel des autorités congolaises, madame Vicky Babandisha et ses amies ont démontré que la reconstruction du Congo Démocratique repose sur la Femme. Qu’il faut respecter et non violer, a rappelé le modérateur Kag Sanoussi.

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Connaître: “MKLmovies Agency”, reportage télévisé à Liège lors de la conférence “La colère d’Hippocrate” du Dr Mukwege-film “L’homme qui répare les femmes”.

Liège. Un bilan très vite fait par la rédaction en chef du Magazine Ngambo Na Ngambo dans cette ville wallonne et belge lors de cette grande conférence internationale avec un dialogue du médecin congolais Mukwege Denis avec le cinéaste belge Thierry Michel, sa compatriote Colette Braeckman (journaliste au quotidien “Le soir”) et le public international du palais des Congrès de Liège, fait que le travail infatigable pour la visibilité des médias africains ou panafricains de l’Europe engagés dans des nécessités pour la création des États Unis d’Afrique est très pertinente. En effet, seule l’effectivité des idées forces pour créer les Etats Unis d’Afrique peut être le seul remède efficace pour neutraliser ces maux dont les causes originelles et dominantes viennent de l’extérieur de l’Afrique. Tel est aussi le cas criminels de ces viols massifs des Congolaises en République Démocratique du Congo. Les parrains, des individus occidentaux ont chosifié et manipulés des criminels idiots noirs africains, inexcusables à tous points de vue, pour faire cette guerre de prédation des matières premières et des terres dont une des armes de destruction massive est le viol massif des Congolaises de la RDC.

 

Nos médias doivent être visibles aussi en Europe pour la libre circulation des informations sur ces crimes de guerre et crimes contre l’Humanité. “Mopanzi nsango Lutumba akomaki ndenge akalakisa bilili bizuamaki o mboka Liège”.(Lilo Miango, rédaction de Paris, Liège samedi 28 mars 2015).

“L’homme qui répare les femmes”, film et conférence à Liège: reportage de MKLmovies Agency(par le journaliste Milau K. LUTUMBA).


En langue Swahili : filamu kuko bwana Thierry Michel na bibi Colette Braeckman ni kazi ya adjabu sana juu ya mateso uzoefu na wanawake katika Kivu. Kodi kwa ujasiri wa wanawake hawa na daktari wao Mukwege. Tshiluba: Bididimbi bia Thierry Michel ne mukaji ewu kenda kamona kambila Colette Braeckman, bidi mudimu wa kafwa-kafwa yezela bwa kuleja makenga ya bakaji ba kwetu ku luseka lwa Kivu. Mudimu ewu si kalumbanji belela bakakaji abu ne munganga wabu Mukwege. Français: Le film de Thierry Michel et de Colette Braeckman est un travail formidable sur les souffrances vécues par les femmes du Kivu. Un éloge du courage de ces dernières et de leur médecin Mukwege.

 

Témoignages au Palais des Congrès de Liège.


Liège: cinéaste Thierry  Michel et Dr Aurore Kinduelo avant l'interview télévisée.

Liège: cinéaste Thierry Michel et Dr Aurore Kinduelo avant l’interview télévisée.

C’est à Liège au Royaume de Belgique, que le film « L’homme qui répare les femmes » du réalisateur belge connu internationalement Thierry Michel et de la journaliste Colette Braeckman, a été projeté en avant première ce 27 mars, suivi d’une conférence le lendemain, 28 mars 2015, au Palais de Congrès de Liège. Un film qui tire ses origines dans les conséquences de la guerre de l’Est de la République Démocratique du Congo. Les auteurs de ce documentaire qui ont suivi pendant 10 semaines le quotidien des femmes violées et de leur médecin, le docteur congolais Mukwege, ont présenté le drame de ces femmes, jeunes filles et petites filles confrontées aux rudes épreuves engendrées par l’état de guerre de base intensité dans la région et aux difficultés matérielles et psychologiques rendant l’exercice médical surhumain.

 

Ayant échappé à un attentat il y a quelques temps et primé du Prix Sakharov en 2014, Dr Mukwege continue à lutter pour ses malades. Les malades victimes d’immenses richesses de leur sous-sol [1] et de la faiblesse de leur armée nationale ainsi que de l’indifférence de la “communauté internationale”[2], paraissent comme les prochaines proies de la mort rodant inlassablement autour d’elles après avoir déjà emporté plus de six millions de congolais et favorisé des millions de déplacés.

 

Au-delà de la sonnette d’alarme que donne ce film, il souligne toutefois, une volonté inébranlable de ces populations de voir un jour le sourire sur les lèvres de ces femmes et ces enfants, violés une fois, puis une deuxième fois et, encore et encore. Ce film et cette conférence ont été comme une grande massue sur la tête des Belges assistant à ces événements comme le souligne ce citoyen belge: « Je n’en reviens pas. Je ne m’attendais pas à voir ce que j’ai vu hier dans ce film. Voilà pourquoi, j’ai tenu à assister aujourd’hui à cette conférence pour poser des questions. Jamais ici en Belgique ni même en France, on nous a parlé des telles atrocités, ou conditions inhumaines que ces gens vivent… Ce sont des choses qu’on nous a toujours cachées ».

 

Journaliste Violette Luba et Dr Kinduelo

Journaliste Violette Luba et Dr Kinduelo

Les témoignages de Thierry Michel (le réalisateur), de madame Aurore Kinduelo (médecin participant qui a fait le voyage de France à Liège), Lusamba Muela (activiste, Liège) et les autres soulignent l’espoir de la région de recouvrer un jour sa tranquillité comme le dit notre consœur journaliste et activiste des Droits de l’Homme, Mme Violette Luba qui vit à Liège : « tout au long du film, on entend ces enfants dire : « la paix, on veut la paix puisque le Dr Mukwege a reçu le Prix Sakharov, ces enfants qu’on viole et qu’on viole encore, méritent aussi un prix, oui, celui de la Paix ! » »

 

L’agence M.K.L Movies Agency a couvert l’événement pour le magazine télévisuel Coulisses et Culture, qui diffusera le reportage dans son édition du jeudi 16 avril 2015 à 22h00.


Les rediffusions sont prévues pour les dates et heures suivantes : Dimanche 19/03 à 12h30 ; Mercredi 22/03 à 15h30, Jeudi 23/03 à 18h30, Samedi 25/03 à 13h30, Jeudi 30/03 à 51h30 et le Mercredi 6 mai à 8h00 le matin ainsi qu’à 20h00 sur TNA-Télévision : Freebox chaîne 363, Alice chaîne 233, Orange chaîne 170, SFR chaîne 183 et Virgin chaîne 167.

 

22/03 à 15h30, Jeudi 23/03 à 18h30, Samedi 25/03 à 13h30, Jeudi 30/03 à 51h30 et le Mercredi 6 mai à 8h00 le matin ainsi qu’à 20h00 sur TNA-Télévision : Freebox chaîne 363, Alice chaîne 233, Orange chaîne 170, SFR chaîne 183 et Virgin chaîne 167.

 

[1] Riche en cuivre, cobalt, or, et Coltan. Ce dernier minairé est principalement la cause de l’agression de la RDC, car exploité par les multi-nationales (américaines, asiatiques, européennes), géantes de la téléphonie portable qui financeraient cette guerre. [2] Les casques bleus de l’Organisation des Nations Unies -ONU- sont postés en RD Congo bientôt 15 ans, avec comme ordre de ne pas intervenir dans le conflit ainsi n’empêchant pas les massacres de la population.

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Paris, vendredi 10 avril 2015,18H: présentation du livre «Entre ciel et terre, confidences d’un pilote de ligne congolais» par son auteur Diasolua Simon, une des icônes de l’aviation civile en Afrique.

Éditions L’Harmattan – 21 bis rue des écoles, 75005 Paris (station de métro Maubert-Mutualité, ligne 10). Monsieur Diasolua Simon, un des deux premiers pilotes historiques d’avion civil dans l’histoire du Congo, séjournera à Paris pour présenter son nouveau livre « Entre ciel et terre, confidences d’un pilote de ligne congolais ». Ce sont les Éditions L’Harmattan qui l’ont mis sur le marché. La date de cette présentation a été communiquée déjà aux journalistes de France: vendredi 10 avril 2015.
Cette rencontre avec la presse débutera à 18H en présence d’une représentation de la maison d’éditions et d’un public.

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Décès et enterrement à Kinshasa de la mère du feu chanteur-star Tabu Ley Rochereau: réactions en Occident.

France, Allemagne, Canada et Belgique, suite au décès à Kinshasa de “Mama” Colette Ma’Ndi, la mère du défunt chanteur célèbre et populaire Tabu Ley Rochereau ; des publics ont réagi dans des milieux africains de ces pays occidentaux. La cause de ces nombreuses réactions est résumée et légitimée par cette phrase en langue internationale Lingala que nous avons modifiée à partir d’un texte d’une célèbre chanson d’un des pionniers de la musique congolaise: “Mama ayebi kobota, ayebi kobota muana Tabu Ley Rochereau, alanga nzembo”. Madame Colette est décédée à l’âge de 95 ans dans la capitale de la République Démocratique du Congo le 19 mars 2015 à 23H. Elle a été enterrée le 29 mars 2015. (Barthélemy Nkanza/Rédaction de Cologne, Allemagne. Nkumu/Rédaction Centrale-Europe. Lilo Miango/Rédaction de Paris).

 

Quelques faits à travers des Congolaises et Congolais de l’Occident: « mpo ya bansango bitali liwa yango* » («pour des nouvelles concernant ce décès»).

 

Paris. C’est grâce à l’artiste congolaise Faya Tess, chanteuse internationale de référence, que notre média a appris cette triste nouvelle le 21 mars 2015 dans la soirée. Certains journalistes congolais de France apprenaient également ce même jour qu’une veillée (« matanga ») pour cette circonstance se tenait à Paris (Quartier de la Défense 8, chez les Olemy, une famille congolaise liée au feu chanteur Tabu Ley Rochereau).

 

Mulhouse, ville française et provinciale. Le chanteur talentueux Dinastar Shango a réagi: « Mes condoléances à tous les membres de sa famille. J’ai une grande peine pour la perte de mama Colette. Même si on est en Europe, n’oublions pas nos valeurs ancestrales dans ce genre de terrible épreuve. Grâce à cette grande dame, nous avons eu dans notre patrimoine Tabu Ley Rochereau, un seigneur de la musique congolaise et dans cette belle culture musicale africaine. Je suis un fanatique de Tabu Ley. Et c’est en le prenant comme un modèle que je suis devenu à mon tour chanteur dans la musique congolaise. Ma façon d’écrire mes textes et ma musique s’inspire de l’œuvre grandiose de son enfant Tabu Ley. Alors la mort de l’être humain qui a enfanté mon idole, rend triste ».

 

France. Région parisienne. Ness Tabu (l’actuel aîné des fils du feu Tabu Ley).« Le matanga de notre regrettée grand-mère, «Koko» Colette, la maman du seigneur Tabu Ley, l’icône aura lieu ce samedi 28 mars soir chez tonton Rudolphe, au Chenay Gagny.» (extraits de son texte que reçu). C’est à partir de la communication de monsieur Ness Tabu, vu son sérieux, que depuis l’Allemagne des personnalités ont eu des échos sur ce décès qui les a surpris.

 

Canada. L’homme de culture Djamba Yohé, un des Congolais les plus influents de l’ère numérique dans notre monde rend hommage à la mère disparue de Tabu Ley Rochereau: « Je suis très touché par la nouvelle du décès de la maman du Grand Tabu Ley Rochereau. Cette brave maman a été au cours de la vie de Rochereau comme la coupole d’une protection tous azimuts. C’est cette mère qui a accompagné Tabu Ley depuis l’école primaire jusqu’à la fin de ses études à ECOMORAPH (Ecole Commerciale de St Raphaël) dans l’actuel Kinshasa.

Pendant son existence, la maman deTtabu Ley Rochereau s’est donnée la peine de rencontrer les amis de son fils et ses personnalités qui ont travaillé avec lui. Comprenez par là que la maman de Tabu Ley connaissait le Grand Kallé Kabasele Tshimala Joseph, Roger Izeidi Monkoy. Elle les considérait comme ses propres enfants. C’est un modèle de l’amour maternel selon nos valeurs traditionnelles et ancestrales. Et avec la maman du grand guitariste Dr Nico Kasanda, la maman que nous pleurons, était son amie. Dieu sait faire les choses en donnant à la République Démocratique du Congo des grands guitaristes du monde comme Dr Nico qui respectait beaucoup cette dame dont nous qui sommes dans des divers pays occidentaux, nous regrettons sa disparition.

 

C’est ainsi que dans les années 60, Tabu Ley Rochereau et Dr Nico Kasanda étaient devenus des frères inséparables. Même leur rupture professionnelle dans l’orchestre African Fiesta n’a jamais rompu cette fraternité conçue par cet amour maternel de maman Colette. Vu ce décès de cette maman que beaucoup d’entre nous, nous avons rencontrée, aimée et respectée ; je tiens à présenter à toute la grande famille de notre regrettée mes condoléances les plus sincères ».

 

Cologne, Allemagne. Mr Vambanu Mamona: « En apprenant cette triste nouvelle, j’ai directement pensé à son fils, ce grand artiste qu’elle a mis au monde. J’adresse mes sincères condoléances à toute la famille de cette grande dame, qui nous a donné ce grand auteur compositeur. J’aurai sincèrement souhaité que le vieux “Roch” Tabu Ley soit encore présent pour accompagner sa chère maman dans sa dernière demeure, mais le destin en a voulu autrement. Nous n’avons qu’à accepter la volonté de l’Éternel. Qu’elle repose en paix »

 

Allemagne/Mönchengladbach. Mowana Brigitte Marie Claire Nounou. Elle est la petite sœur (8ème de la famille) de feue Mme Mowana Georgette Mbuku (5ème de la famille, épouse de Tabu Ley, connue sous le pseudonyme de Théthé et immortalisée dans la chanson « Adios Théthé » ):« C’est notre maman, qui vient de nous quitter. « Madampla » comme nous aimions bien l’appeler n’a eu qu’un seul enfant, notre beau-frère, Rochereau. Elle était pour plus qu’une belle mère, c’est notre maman à nous. Je crois pouvoir dire, qu’elle a fait ce qu’elle a pu sur cette terre. Nous avons un grand souvenir car la deuxième fille de ma sœur, Colette porte son nom. Que l’éternel tout puissant puisse lui trouver une place auprès de lui. Que son âme repose en paix. »

 

Vidéo de «Pitié» du feu chanteur-star Tabu Ley Rochereau dont la mère Ma’Ndi Colette vient d’être enterrée au Congo des ancêtres.

 

 

Mots en Lingala: «Koko» (ici, «grand-mère» car il s’agit d’une femme). «Matanga» (veillée mortuaire).

 

Concert.Samedi,25/05/2002 à Cologne - « Hotel Maritim» lors du 39ème anniversaire de l'OUA (Photo Brazzy)

Concert.Samedi,25/05/2002 à Cologne – « Hotel Maritim» lors du 39ème anniversaire de l’OUA (Photo Brazzy)

Dimanche,  26/05/2002  à Cologne - " Hotel Maritim "(Photo Brazzy)

Dimanche, 26/05/2002 à Cologne – ” Hotel Maritim “(Photo Brazzy)

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Global Media Forum-2015, radio d’Etat allemand Deutsch Welle : « Médias et politique étrangère à l’ère du numérique », 22 au 24 juin,à Bonn.

Allemagne. « Global Media Forum »(GMF) aura lieu cette année du lundi 22 au mercredi 24 juin 2015. Cette conférence internationale de référence est unique en son genre dans le monde entier car elle traite des problématiques des médias liées à la révolution numérique. En d’autres termes, il s’agit des médias et des réalités de société humaine liées à des effets des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la dynamique de la révolution numérique, internet. La thématique de cette année qui sera explorée par des invités (experts et diverses personnalités) du monde, est « Médias et politique étrangère à l’ère du numérique ».

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