On ne mourra qu’une fois pour le Congo!

Paris,salle de la télévision UBIZnews: journaliste Nila Mbungu et la Congolaise Suzie Katsuva.

Ce “billet*” écrit par Nila Mbungu, un des 9 journalistes congolais historiques-fondateurs de la presse écrite dans l’histoire des médias du Congo; approche un fait d’actualité. Ce “billet” est commenté avec une certaine poigne mordante. Le message permanent à dégager est : “bana ya Congo basangana libela. Maboke ya batu wana kuna, bakoki kokabola bana ya Congo te**”(“Ils sont déjà unis, ces Enfants du Congo. Ces groupuscules de ces individus-là n’arriveront jamais à diviser ces Enfants du Congo”)

On ne mourra qu’une fois pour le Congo : Congo…Congo…Congo.


Le chanteur-star Tabu Ley Rochereau était et demeure un génie. Mais avant d’arriver à lui commençons par la patrie Congo. On doit l’indépendance du Congo Léopoldville aux courageux Congolais dits « Evolués » et à des familles congolaises impériales,royales et princières. Ces derniers l’occupant colonisateur les a agressés en les baptisant péjorativement ” Chefs Coutumiers”. Des quatre coins du Congo régnait la souffrance. La libération devenait impérieuse. Il fallait chasser le colonisateur. Grâce à la “Génération 5” (bien instruite) et à la Tradition, l’envahisseur est parti. Même si spirituellement, le néo-colonialisme des Belges et leurs valets sont toujours là, le Congo est indépendant.
En 1968, le chanteur-auteur-compositeur Tabu Ley Rochereau fut bien inspiré avec sa chanson « Congo Avenir ». Écoutez le commencement de cette œuvre qui a marqué notre jeunesse et notre avenir. Rochereau a réalisé une jonction générationnelle stupéfiante. Fini le temps où l’on dilapidait les richesses du Congo. Dire qu’il n’avait que 27 ans quand Tabu Ley a interpellé la conscience populaire. Dites-moi que ce n’est pas un génie et un prophète. Las ! Des gens se sont pendant longtemps attardés sur ses fastes.

Paris, salle de la télévision UBIZnews: journaliste Nila Mbungu et la Congolaise Suzie Katsuva.

Paris, salle de la télévision UBIZnews: journaliste Nila Mbungu et la Congolaise Suzie Katsuva.

Aujourd’hui, des Congolais-“Zaïrois” vivent dans l’hypocrisie (Nous ne faisons ni amalgame ni globalisation). On s’entretue par intérêt. Il faut se poser des questions.
Du matin au soir on prie à Kinshasa et dans le monde. Les églises ne désemplissent pas. Comment ce peuple n’arrive-t-il pas à mobiliser 800 mille personnes à Paris pour protester contre le génocide à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) qui a fait plus de huit millions de morts ? Réponse : on n’est pas solidaires. Trop de choses futiles opposent les gens. Oublié l’esprit “scout à la congolaise”.

La triste fin des « Manifestants-indigents » émeut à peine les consciences d’un bon nombre des individus. On puise dans le langage religieux. Lit-on la Bible ? Deutéronome renseigne que Dieu maudit celui qui répand le sang de l’innocent et déplace les bornes de son voisin. On ne mourra qu’une fois pour le Congo. Il faut se réveiller. Dans la vie, on se révolte toujours. Quand on tombe malade, on prend les médicaments pour combattre la cause du mal. C’est déjà une révolte salutaire.

Volez ! Démembrez ! Rien à faire. La RDC restera indivisible. Dieu est tellement bon qu’il soutient la RDC et lui donnera la victoire sur ses ennemis. Ils sont entrés au Congo par un seul chemin ; ils s’enfuiront par sept chemins (Deutéronome 28 :7).

Nila Mbungu/ Rédaction de France. Photo Droits Réservés: archives Nila Mbungu.

*Billet: un des grands genres journalistiques.

***En Lingala car le Magazine Ngambo Na Ngambo a fait le choix de promouvoir des langues africaines notamment le Lingala, Kikongo, Swahili, Tshiluba…sans attendre la décision de l’ONU sur les langues maternelles.

Photos-vidéo de la chanson “CONGO AVENIR” du chanteur-star TABU LEY ROCHEREAU dont parle notre collègue Nila Mbungu, un journaliste de référence.