• Accueil
  • Miziki-Musiques
  • Le chanteur de la Rumba congolaise Pépé Kallé, un brave et glorieux congolais de ” l’Empire Bakuba” : 22 ans déjà (28 novembre 1998-28 novembre 2020).

Le chanteur de la Rumba congolaise Pépé Kallé, un brave et glorieux congolais de ” l’Empire Bakuba” : 22 ans déjà (28 novembre 1998-28 novembre 2020).

“Wa ngai moninga Pépé Jean Kallé, na nzela ya kelasi”. Je ne t’oublie pas et mes amis journalistes Kamite panafricains congolais du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO ne t’ont pas oublié.
A toi, mon ami feu Pépé Kallé Kabasele Yampanya, quelqu’un de bien dans la vie passée sur la Terre des humains, excellent artiste-meneur d’hommes, célèbre et populaire chanteur-auteur-compositeur de la Rumba congolaise et un de 3 leaders de l’orchestre EMPIRE BAKUBA “o ekolo Kongo ya bankoko”, la République Démocratique du Congo.

En cette fin de l’année 2020, mes pensées pieuses et mon message à toi mon ami très proche parti tôt.

En ce 28 novembre 2020, je pense à notre premier jour de notre rencontre en 1965 à l’école Saint Charles Lwanga,C.O. Cycle d’orientation (Un collège de la commune de Barumbu, ville de Kinshasa).
Toi et moi, on était les seuls deux élèves, ce jour-là, devant le bureau du préfet de notre école en 1965.
C’était pour échanger nos “kupe” de gymnastique(Nos shorts des sports de couleur verte en tissu “kaki”).
Je t’ai appelé “dit” (mot que des Congolais utilisaient pour dire “camarade,ami”). Et on s’est connu, mon ami. Plus tard tu étais devenu chanteur connu et moi journaliste connu.
On s’est tellement fréquenté, toi Pépé Kallé, Papy Tex Matolu, Dilu Dilumona Sapu Kalimasi le manager, Doris Ebuya le guitariste soliste, Senghor de Barumbu, Likinga Mangenza “Redo”(+) que j’avais déjà connu à la chorale de la paroisse Saint Paul où on chante ensemble, “Père” Ngoye N.T. le journaliste, le président Dadou Kimoanga, MP.Chéri Milandu le bassiste, Bazakana Bayete BB le journaliste, Mondjebi (grand frère du chanteur Likinga), Sawa, Teddy Kinsala(+) la Bamba wa zola dia, …
Et on avait même fait un grand voyage à Tshikapa, cette douce ville congolaise au parfum des diamants de l’argent à gogo, chez le diamantaire Bimansha “Bim Sum”.
Et j’avais rédigé un bon reportage pour notre journal, le quotidien national “Elima”.

La “Une” de ce journal américain pour un hommage au feu l’artiste Pépé Kallé Kabasele Yampanya.

En ce 28 novembre 2020, je pense à toi et j’ai demandé à son altesse le jeune prince royal de la dynastie royale Ndonga Nkenge (16ème siècle) de me scanner la “Une” du magazine américain “The Beat” que la journaliste américaine CCSmith m’avait envoyé dès son retour aux USA.

Et cela à la suite de notre passage dans l’émission “Tam Tam Magazine” de la radio française Fréquence Paris Plurielle FPP 106.3 FM du journaliste de référence Nzunga Mbadi où elle et moi, on t’avait rendu un hommage quand tu étais décédé en ce mois de novembre 1998. Quel choc! “Mawa se mawa”. Tristesse triste.

Le brillant jeune Mitchinini, grand militant depuis sa prime jeunesse pour les causes justes et contre l’Apartheid sud-africain (Mitch Mitchinini Ngoy Katumba, fidèle et brave compagnon de lutte depuis Kinshasa) était présent dans ce studio de radio FPP 106.3 FM à la Plaine Saint Denis (région parisienne).
Et Mitch tenait dans ses mains le dossier de presse que j’avais monté pour te rendre hommage. Et que je garde toujours ce dossier de presse dans mes archives.

Kallé, j’ai toujours dans mes archives la carte postale des condoléances ; cette carte postale que tu m’avais envoyée depuis Brazzaville. Malgré tes concerts. Tu avais pensé à notre “matanga” (deuil), mes pleurs et mes peines irréparables. C’était quand mon grand frère le prince royal Jean Miango Muiyo, un innocent qui avait été assassiné lâchement avec une violence barbare par ces soldats zaïrois dans ce camp militaire Kokolo. Tes condoléances avec un stylo en encre verte. En effet, tu connaissais personnellement mon grand frère Jean Jacques Miango Muiyo car vous aviez fréquenté ensemble le même petit groupe de prière, à Kinshasa-Bandalungwa.

Les Africaines et Africains et tous les autres peuples du monde ont leur manière de s’adresser à leurs morts: “Nakobosana yo te dit na ngai ya eteyelo Saint Charles Lwanga,na commune ya Barumbu”.
Et mon ami Pépé Kallé quand tu avais chanté pour moi : “heeh Dadou yaka, Lilo Miango aleli yo”(Chanson intitulée “Dadou”)

Lilo Miango/Europe 28 novembre 2020.

Mots-clefs : , , ,