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3 mai 2020: la Journée mondiale de la liberté de la presse 2020 met en garde contre la désinformation sur la pandémie.Mais aucun nom d’une ou d’un journaliste de l’Afrique Sub-saharienne n’est VISIBLE parmi les intervenants. Discrimination?

Ce 3 mai 2020, à Paris, l’UNESCO dont la directrice générale est la Française Audrey Azoulay célèbre l’édition 2020 de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Rappel:c’est en 1993 que l’Assemblée Générale de l’ONU avait proclamé la “Journée mondiale de la liberté de la presse” sur une recommandation de l’Unesco (sa Conférence générale).

A l’occasion de cette édition 2020, il y aura un débat en ligne sur « l’importance des médias libres pour fournir au public une information indépendante et fiable, essentielle en temps de crise. Le dialogue de haut niveau sur la liberté de la presse et la lutte contre la désinformation dans le cadre du COVID-19 sera diffusé en ligne le lundi 4 mai à 17 heures, heure française (TU+2) », dit le communiqué de presse de l’Unesco daté du 30 avril 2020 envoyé au MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO.

Un communiqué de presse de l’Unesco.

En poursuivant la lecture de ce communiqué de presse, nos journalistes Kamite ont lu: « L’événement phare de l’UNESCO pour la Journée mondiale de la liberté de la presse réunira le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, le journaliste Younes Mujahid, Président de la Fédération internationale des journalistes, Maria Ressa, journaliste d’investigation aux Philippines, fondatrice du site Internet Rappler.com, et le Secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire, ainsi qu’un certain nombre d’autres participants de haut niveau. Un éminent journaliste américain d’origine mexicaine, Jorge Ramos, animera le débat ».

Journaliste congolais Serge Maheshe assassiné dans la ville congolaise de Bukavu le 13juin 2007, à 31 ans, sous l’ère du grand criminel josephiste Joseph “Kabila”.

Ce débat “on line” évoquera ce que le Portugais Antonio Guterres mentionne comme un danger: “une dangereuse épidémie de désinformation”.

“Kasi biso tolobi boye/Autant le dire”. Ce danger évoqué par le Portugais Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU qui a grandi sous l’ère du dictateur portugais très sanguinaire et grand criminel de guerre António de Oliveira SALAZAR, responsable des milliers des morts noirs africains en Angola, au Congo, au Mozambique, en Guinée-Bissau…avec des complices dans l’OTAN!

Oui, il y a danger. Aussi vu les traitement des informations dans ces médias privés ou d’Etat avec certains confrères européens. Et ainsi dans le cadre de la Journée Mondiale de la liberté de la presse (comme l’UNESCO le dit) axée sur cette pandémie du Covid-19, les journalistes Kamite panafricains congolais du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO invitent certains journalistes européens, et ces journalistes français à la modestie, à respecter des publics, des médias africains ou panafricains et des chercheurs de l’Afrique Sub-saharienne a fortiori quand nous voyons les ratés, les errements, les hésitations des dirigeants politiques, sanitaires, financiers européens ou de ces médias concernés dans des pays européens face cette pandémie de ces circonstances particulières.

Lors de ce débat de l’Unesco, la problématique sera de défendre « la nécessité d’une presse libre pour contrer les fausses nouvelles qui mettent des vies en danger et sapent la réponse à la pandémie de COVID-19 en promouvant de faux remèdes, des théories du complot et des mythes ».

En février, mars et avril 2020, pourquoi dans certains médias de ces pays européens, des idéologies veulent ironiser sur des chiffres trop bas des morts en Afrique sub-saharienne que certains continuent de “nommer Afrique noire” comme du temps de la suprématie coloniale.

Message du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO pour ce 3 mai 2020.

Journalistes du monde, prière mettre de côté des idéologies très mal vécues par des Noires et Noirs de l’Afrique et de sa diaspora car le virus tue. Prière aussi respecter le travail des chercheurs africains qui ont la volonté de combattre ce virus qui tue à travers le monde et respecter des journalistes africains ou panafricains et ce sont vos collègues car MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO n’accepte plus ces formes de condescendances ni même à l’Unesco, ni l’OMS…ces branches de l’ONU.

Discrimination?

Notre média note qu’il s’agit de la “Journée MONDIALE de la liberté de la presse” et nul part dans ce communiqué de presse de l’UNESCO, nos journalistes Kamite panafricains congolais de la République Démocratique du Congo(RDC), en Europe, n’ont vu un seul nom d’une ou un journaliste de l’Afrique Sub-saharienne mis en VISIBILITE par l’UNESCO avec ses intervenants mis dans son communiqué officiel…

Notre rédaction centrale ne se plaint pas car notre média, certains autres des sphères de l’Afrique Sub-saharienne et des réseaux associatifs des journalistes noirs africains se sont déjà pris eux-mêmes en charge depuis fort longtemps vu des marginalisations issues de la part des catégories d’un type occidental ou occidentalisé. « Makambo na bango ya lolenge boye bitali biso te. Soki limemya ezali te mpo na biso bampanzi nsango batu ya Afrika ».

Lilo Miango/Rédaction de Paris.

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