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Machérie Ekwa, réalisatrice congolaise de 24 ans et son film “Maki’la”: rendez-vous réussi à la Berlinale 2018 (Allemagne).

Berlin et la Berlinale-Edition 2018: « bilili “MAKI’LA”, ya mokeli muana mboka Machérie EKWA Bahango, etiki elembo ya lokumu » (en langue internationale Lingala: « le film congolais “MAKI’LA” de la réalisatrice congolaise de la République Démocratique du Congo Machérie EKWA laisse une trace des honneurs.») Dans ce Berlin qui est parmi les “Stadtstaaten” (cités-États) en Allemagne, la jeune scénariste-réalisatrice de 24 ans était venue de Kinshasa pour être présente à l’avant-première mondiale de son film qui est une fiction intitulée “Maki’la”.

Le cadre de l’événement est évidemment international et très prestigieux à travers le monde. C’est la 68ème édition de la BERLINALE 2018, festival international du film de Berlin qui voit des gens des 4 coins du monde. Comme dit une expression en langue internationale Lingala “soso pembe azangaka mboka te”. En effet, il y avait aussi une présence des Congolaises et Congolais de la diaspora.

Dans la Berlinale qui a commencé le 15 février 2018 et qui se termine ce 25 février 2018.

Les 5 projections du film “Maki’la” sont dans ce focus du calendrier des organisateurs allemands dans la section forum de la Berlinale: vendredi 16 février à 21H30 dans la salle CinemaxX 6 (P&I) (projection en version anglaise), samedi 17 février 2018 à 21H30 dans la salle Akademie der Künste, Hanseatenweg (version anglaise), dimanche 18 février 2018 à 21H30 au CineStar IMAX (version anglaise), mardi 20 février 2018 à 11H00 au CineStar 8 (version anglaise) et dimanche 25 février 2018 à 22H15 au Cubix 9 (version anglaise).

Voilà l’affiche du film “Maki’la” pour la Berlinale 2018.

Le film Maki’la de cette scénariste-réalisatrice parle de l’histoire de MAKI, une Congolaise jeune arrivée dans la rue à l’âge de 13 ans vu la “démission” des responsables (institutions et adultes) qui ont la charge sociale et politique de la jeunesse. Les images vous conduisent à suivre Maki. Elle survit dans les violences des rues à Kinshasa (mariage avec un chef de gang, prostitution, sans domicile fixe, conditionnement de voler pour manger, alimentation très médiocre, hygiène de vie qui laisse à désirer, santé précaire où n’existe aucune prise en charge).

Un avis de la rédaction du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO.

Nos journalistes panafricains de la RDC , de nos rédactions en Europe émettent ces avis. C’est une oeuvre cinématographique à soutenir dans tous les médias de la diaspora en Europe. Cela illustre sur le plan national et international que la créativité tient toujours debout chez des différentes générations du Congo.

Le film est une expression légitime de la population de la RDC. C’est le pays de ce film qui est le pays de Patrice Lumumba, du feu intellectuel Anicet Mobe, de Kimpa Vita ( de son vrai nom Ntsimba car elle était une jumelle), du feu Résistant Jean Kalama Ilunga, du chef d’Etat Joseph Kasavubu, de l’ex-ministre et députée européenne Cécile Kyenge, de la femme politique-avocate internationale Marie Thérèse Nlandu, de l’homme politique Bertin Mampaka, du guitariste chanteur célèbre Olivier Tshimanga, de sa majesté la “Mukoko” (titre royal signifiant “Grande Reine”) Lompata, de la religieuse Anuarite, de la footballeuse internationale Grace Geyoro, du pasteur protestant Ekofo, de l’historien Elikya M’Bokolo, du cardinal Monsengwo…

Le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO fait mention de ces identités de ces personnalités sont pour référencer les diverses couches de la population allemande, française,suisse… qui identifient -hélas – toujours notre pays par rapport à la colonisation de l’Etat colonialiste de Belgique, alors que le colonialisme est une barbarie très cruelle.

Une autre affiche

Héroïne Maki, un beau rôle apprécié par le public à la Berlinale.

La jeune héroïne congolaise du film peut être aussi comparée ce brave peuple de la RDC. Ce peuple appartenant à l’aire historique très ancien “KO” et “NGO”, ces deux mots mis ensemble beaucoup plus tard dans un autre contexte pour créer le mot KONGO.

Ce peuple a ses enfants sortis de ses terres ancestrales, c’est-à-dire cette forte diaspora congolaise estimée à 10 millions de personnes. Des Congolais étaient à la Berlinale 2018 car ils sont connectés aux réalités de la marche du monde, y compris le cinéma.

En outre, aussi paradoxalement que cela puisse apparaître, ce film passe un message anti-violence sur ces écrans géants de la Berlinale malgré le récit du déroulement sur les enfants de rue, le gang, viols… Cette diaspora dont une représentation était à ce festival international de Berlin passe évidemment ce message lors des “Ingeta”, celui de stopper les viols et toutes autres formes de violences contre la femme (pauvreté extrême, chosification, impunité, niveau très faible de la scolarité)… Ainsi comme Maki, une héroïne du film “Maki’la” à la Berlinale de 2018, la diaspora est sollicitée à faire exister ce film bien réalisé.

Lilo Miango et Lupungu Ndjate Albert pour la rédaction centrale-Europe.

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