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Honneur au champion poids moyens européen de boxe dans les années 30 ; Jack Walker, sa mère était Congolaise.

C’est un grand boxeur “ya Kongo ya bankoko”. Leone Jacovacci est son nom de naissance (Congo sous occupation des colonialistes belges, des anti droits de l’homme). Et puis en Angleterre, il a pris le nom Jack Walker pour boxer.

Il est né en 1902, dans la vaste région du Katanga, à Pomba. C’était pendant l’occupation du Congo par oligarchies des tribus barbares colonialistes Wallons belges, Flamands belges et des divers collabos d’un certain Occident peu recommandable au service d’un roi politicien criminel Léopold II, génocidaire au Congo (“Congo belge”).

MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO réhabilite l’histoire méconnue mais fascinante du champion de boxe italien Jack Walker Leone Jacovacci dont la mère était une Congolaise de Pomba qui est une localité dans la grande province du Katanga.

“Makila ndambo mpe ya ekolo Kongo ya bankoko na biso”,nous disons que le boxeur champion des poids moyens d’Europe dans les années 30 Jack Walker Leone Jacovacci, est aussi Kongolais de naissance. Il avait vu le jour en 1902, à Pomba, dans notre Kongo occupé par des colonialistes colonisateurs concernés des tribus Wallons belges, Flamands belges et ces divers immigrés d’un Occident peu recommandable au service du roi Léopold II, génocidaire du peuple congolais.

Son père biologique était un agronome italien. C’était un immigré italien descendu au Kongo pour gagner sa vie.
A cause de l’injustice scandaleuse de l’occupation belge, le nom de sa mère congolaise a été souvent effacé. Cette histoire, nous la réécrivons avec notre plume de journaliste Kamite panafricain congolais de la RDC, en Europe.
C’est une preuve historique de violation de ses droits de mère et violation des droits de la femme par la barbarie d’une prétendue administration de ces hommes-là, des Belges concernés qui maltraitaient des femmes belges chez eux en Belgique à l’image de leur roi barbu Léopold II qui n’adressait pas la parole à une de ses propres enfants (Source documentaire BBC sur l’exploitation barbare du caoutchouc au Congo). Sa mère, elle était très belle comme ces belles congolaises qui peuplent notre pays depuis la nuit des temps jusqu’à présent.

À trois ans, son père l’avait emmené loin de sa mère en Italie. L’enfant est laissé pour être élevé par ses grands-parents. Le père retourna au Kongo. L’enfant a été victime de racisme par des enfants et adultes italiens vu la couleur de sa peau: “poso moindo”.
A l’âge de 16 ans, il quitte le domicile familial pour travailler comme «garçon de cabine» sur un navire britannique. Après son arrivée en Angleterre, il a changé son nom pour John Douglas Walker, pensant que le nom anglais l’aiderait à être plus socialement accepté. Ainsi, il s’est enrôlé et a servi dans l’armée royale britannique.

À la fin de son service militaire, il a appris à boxer en Angleterre pour gagner sa vie. Et il commença sa carrière de boxeur. Au cours de sa carrière de boxeur, il pesait environ 150 pounds et sa taille était de 5 “10”. Son palmarès de combattant boxeur affichait 21 victoires, 22 défaites et 5 matches nuls. On pense que son dossier officiel est incomplet. Il a commencé la boxe en 1920 et sa carrière s’est terminée en 1932. Ses combats étaient sur des rings en Europe: Angleterre, France, Suisse, Belgique, Italie, Norvège, Autriche, Danemark et Espagne.

Sa mère congolaise donna naissance à Jack Walker à Pomba, au “Kongo na bankoko”, kuna Katanga.

DANS L’ITALIE FASCISTE ET RACISTE: CHAMPION DES POIDS MOYENS EN EUROPE.

Jack Walker, c’est-à-dire Leone Jacovacci a combattu en utilisant la citoyenneté italienne. C’est son droit.
Et grâce à ses victoires et son intelligence de boxer sur le ring “lokola nkoyi” sur les différents rings, il était devenu le champion des poids moyens d’Europe.

Malgré de nombreux succès sur le ring, Jack Walker n’a jamais été accepté en Italie comme il le souhaitait. La société raciste et fasciste dans cette Italie ne lui a pas permis de se sentir vraiment comme un citoyen italien à part entière et de profiter des fruits de ses succès de boxe en sa qualité de champion des poids moyens de l’Europe.

Après avoir mis fin à sa carrière de boxeur, Jack Walker s’était reconverti en catcheur pendant quelques années et ce brave s’installa en France.

La 2ème Guerre Mondiale s’installa aussi sur le territoire français. Et ce fût le temps de la colonisation avec l’occupation des Nazis allemands. Ils détestaient avec haine et racisme les Noirs, les juifs, les gens du voyage (gitans, bohémiens…). Et cette situation infernale d’occupation nazie piégea Jack Walker pendant la deuxième Guerre Mondiale.

Celle qui partagea sa vie, sa compagne, “muasi na ye” (sa femme) Berthe Salmon, juive était contrait de changer son nom de famille Salmon. C’était une question d’éviter la mort par des Nazis allemands ou leurs collabos français. Si elle avait été identifiée comme juive.
Dans ce climat de mille difficultés, une lumière magnifique apparut. Berthe Salmon donna naissance à leur unique enfant, une fille mignonne.

UN JOB À L’ONU POUR AIDER DES RÉFUGIÉS.

Enfin quand cette 2ème Guerre Mondiale voulue par des dirigeants européens se termina, notre Jack Walker “muana ya Kongo na makila ya Kongo mpe ewuta na mama abota ye” a travaillé pour les Nations Unies en aidant les réfugiés. Ces humains, enfants, femmes et hommes étaient dans des états tellement désastreux à la suite de la misère installée par des conflits armés.

ACTEUR DE CINEMA DANS DES PETITS RÔLES.

Plus tard, il a été employé dans des petits rôles dans l’industrie cinématographique italienne. Notre rédaction du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO vit dans l’espoir qu’un jour, des Congolaises, Congolais ou les autres Africains retrouvent des films où il avait joué comme “petit acteur”.

SON DÉCÈS À MILAN EN 1983: LIWA EKOMELAKA YE NA ENGUMBA YA MILA, O MBOKA ITALIA (ITALIE).

Dans sa vieillesse, Jack Walker-Leone Jacovacci a travaillé comme portier et concierge d’appartement.
Ce brave “muana mboka”, né à Pomba (Congo), est décédé à Milan, en Italie, en 1983.

Notre rédaction a écrit aux autorités italiennes de la ville de Milan pour aller visiter et filmer un jour sa tombe: ezali mbela ya kokanisa makila ya ekolo Kongo (Traduction:”c’est un appel pour rendre hommage à ce sang congolais”).

Cette photo que notre média MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO publie vient de cette carte postale qui avait été publiée par une entreprise parisienne nommée “Dix” (Cartes postales: une série des portraits des boxeurs).

Un bon nombre de commerces en France s’ouvrent de nouveau car des autorités françaises ont déclenché des “deconfinements”. En effet cette crise sanitaire étant combattue par le gouvernement français du président Emmanuel Macron, nos journalistes Kamite panafricains congolais peuvent faire des investigations notamment aussi au Cabinet Card Gallery qui possède une autre carte postale de cette série, selon des informations à notre possession.

Lilo Miango/Rédaction de Paris.
Illustration : photo carte postale du champion de boxe Jack Walker.

“Visitez la République Démocratique du Congo, l’autre pays des grands journalistes”.

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