Joseph “Kabila”, son PLAN contre des journalistes congolais de l’Europe : Affaire Kin-Kiey Mulumba contre Freddy Mulongo.
Tribunal de Grande Instance (17ème Chambre), à Paris. La décision du tribunal sera publiée le mercredi 6 juillet 2016, a certifié la présidente de cette instance, la Française Mongin. Il s’agit ici du procès intenté par l’ex-chef rebelle, actuellement ministre de la dictature josephiste de Joseph “Kabila”, monsieur Kin-Kiey Mulumba contre le journaliste politique Freddy Mulongo de RéveilFM qui vit en France. Deux membres du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO ont assisté au déroulement de ce procès de 16H à 19H20′ qui a eu lieu le mercredi 18 mai 2016.
«Mozindo ya likambo oyo ya kosamba na Paris»(1). L’affaire Kin-Kiey Mulumba contre le journaliste Freddy Mulongo est le premier signal matérialisé du plan machiavelique de Joseph “Kabila” pour faire faire des procès contre les journalistes congolais de l’Europe. Le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO est au courant de ce plan anti-liberté de la presse depuis le 29 juillet 2014*.
Phase 2: l’utilisation judiciaire du dictateur sanguinaire Joseph “Kabila”.
Nous commençons par la phase numéro 2. C’est le volet visible lors de cette audience au Tribunal de Grande Instance de Paris. Il s’agit ici de l’instrumentalisation politique de la personne de Kin-Kiey Mulumba pour « atteindre un journaliste connu du journalisme congolais de l’Europe* » et ainsi « faire peur à tous les autres journalistes congolais de l’Occident* ».
Kin-Kiey Mulumba, de iure et de facto, se fait l’accusateur. Il a saisi la justice en France. Ce fanatique du mouvement “Kabila Désir” était très attendu ce 18 mai 2016. Mais,il avait brillé par son absence divine. C’est très dommage pour la démocratie et les débats judiciaires appelés de tous les voeux par des Congolaises et Congolais de la Résistance Congolaise en Europe.
Kin-Kiey Mulumba, ex-chef de guerre congolais en RDC qui est un pays sous occupation; aurait dû venir pour assister et participer au déroulement démocratique de ce procès dans un Etat de droit qui s’appelle la France, une démocratie. Ainsi devant la barre de cette 17ème Chambre, Kin-Kiey Mulumba aurait pu s’expliquer ses 10 griefs notamment concernant ” La diffamation ” par voie de presse. Et ensuite, il aurait pu répondre aux questions de la juge française et de la défense.
Ses deux avocats, maîtres Meffre et Tshibangu ont plaidé à sa place. Du côté des avocats, le premier à s’exprimer a été le Français Meffre avec sa voix particulière. Et ensuite c’était le temps de son collègue du barreau de Bruxelles, l’avocat Tshibangu M.
Le troisième et dernier avocat à prendre la parole est l’avocat du journaliste accusé Freddy Mulongo. C’est le Français, Me Darkanian du cabinet AARPI Darkanian&Pfirsen. Son nom n’est pas inconnu dans des cercles influents de la diaspora congolaise en France. L’avocat Darkanianest était avec son assistant qui n’a pas parlé. Le journaliste politique Freddy Mulongo de REVEILFM a répondu physiquement présent. Il est venu libre. Il a répondu aux questions de la juge française. Il est parti libre près l’audience.
Une Congolaise engagée politiquement s’est confié au MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO:« Si ce procès avait eu lieu à Kinshasa, et votre qualité de journalistes ayant de l’expérience, vous alliez voir que votre confrère Freddy Mulongo allait vivre physiquement un calvaire en recevant des coups qui n’allaient pas le laisser indemne».
En effet, Freddy Mulongo a la chance d’être jugé en France car en 10 ans, le système josephiste a fait assassiner 30 journalistes congolais en République Démocratique du Congo. Le journaliste congolais Freddy Mulongo est jugé dans le pays symbolique du “Dimanche 11 janvier 2015, je suis Charlie”. En effet, lors de cette manifestation républicaine et internationale parisienne à la “Je suis Charlie” pour un hommage à des journalistes français assassinés à Charlie Hebdo, un message bien congolais avait été brandi par un Congolais depuis la Place de la République à Paris. Ce message bien congolais a été vu dans tous les écrans de télévisions du monde. Dans ce message, il a été mentionné “record mondial” sur cette pancarte. [Voir cette photo]. Effectivement, si ce procès avait eu lieu à Kinshasa, l’accusé pourrait finir à la “Armand Tungulu ou Franck Ngycke…”(1)
« Ancien journaliste au quotidien du matin Salongo, propriétaire du journal Le Soft, Kin-Kiey Mulumba, ministre en charge des relations avec le “Parlement”, a-t-il déjà dénoncé ces 30 assassinats des journalistes congolais? Cette réalité des faits ne pouvait pas être écarté pour le profil de l’accusateur et le fil du temps des faits qui étaient jugés dans cette 17ème Chambre », selon un Congolais venu pour appuyer le journaliste Freddy Mulongo. Des gens se sont déplacés. Ils sont venus uniquement pour soutenir le journaliste politique congolais Freddy Mulongo. Personne n’est venue pour le nommé josephiste Kin-Kiey Mulumba. Ce ministre comme les autres membres de l’Exécutif Joseph Kabila-Matata Ponyo sont impopulaires et rejetés dans toute la diaspora congolaise en Occident, grande actrice financière pour des millions des familles congolaises restées au Congo-Kinshasa.
Phase N°1: c’est au-delà de cette 17ème Chambre pour viser les journalistes congolais de l’Europe.
C’était très bien de le dire même si cela n’est pas dans le contenu des faits dans les dossiers de ce procès. Rappel des faits du dossier: les passages de la publication de presse du blog REVEILFM, signés par le journaliste Freddy Mulongo. C’était indispensable de souligner lors de cette audience publique en France ce contexte politique lié au PLAN DU 29 JUILLET 2014* et à des guerres d’agression contre le peuple du Congo car cela a crée les conditions de ce procès.
En RDC, ce ne sont pas des guerres civiles, c’est-à-dire des conflits armés entre peuple congolais. Ce sont des guerres politiques du type colonial venues de l’étranger et créées par des réseaux étrangers depuis 1996-97. Et ces guerres continuent en guerre de basse intensité. C’est une observation faite au Magazine Ngmbo Na Ngambo faite par un officier supérieur d’un pays anglo-saxon. Des Congolais le savent déjà.
A la tête de ces sales guerres d’agression du type AFDL,M23,RCD…, la ruse de politique politicienne a été de mettre quelques individus congolais comme Wamba dia Wamba, Kin-Kiey Mulumba, Lambert Mende, Ilunga, Ondekane…qui ne représentent nullement le peuple du Congo.
Il N’Y A PAS DES GUERRES CIVILES AU CONGO DE PATRICE LUMUMBA,SIMON KIMBANGU,JEAN-LOUIS TSHIMBALANGA (Convergence pour l’Emergence du Congo), MARIE-THERESE NLANDU, BLANDINE MA’KONGO(RCK), MATETA KANDA “MK”, MARTIN SALI(RCK), KALALA (footballeur international de Mazembe), LOMPATA (Grande Reine),KASAVUBU JOSEPH, DJAMBA YOHE(Canada), KIMPA VITA(Ntshimba), JACQUES MIANGO (martyr congolais aux USA victime du terrorisme d’Etat de Joseph Kabila), MITCHININI…. Même si certains propos présentés à l’attention de la présidente du tribunal, la Française Mongin ont parlé de “guerres civiles en RDC”, il n’y a pas de guerres civiles entre des Congolais.
Profil de l’accusateur vu au sein de la communauté congolaise en Europe. Qui est cet accusateur, monsieur Kin-Kiey Mulumba. C’était bien d’en parler. Il a été un des chefs congolais de guerre du RCD, ce mouvement terroriste des terroristes extrémistes armés Tutsi Rwandais. Le RCD n’est pas une rébellion congolaise. Comment un chef de guerre comme Kin-Kiey n’a jamais été jugé dans le cadre des crimes de guerre et crimes contre l’humanité par le RCD. Le RCD (dont Kin-Kiey Mulumba a été un des chefs) a enterré aussi des filles et femmes congolaises vivantes dans leur sale guerre d’agression. C’est la guerre la plus meurtrière au monde depuis la fin de la 2ème Guerre Mondiale de 40-45. Ces Congolaises enterrées vivantes car elles sont des Congolaises de la République Démocratique du Congo.
D’où, il est donc légitime d’entendre judiciairement un jour l’ex-chef de guerre du RCD, nommé Kin-Kiey Mulumba, aujourd’hui accusateur du journaliste politique congolais Freddy Mulongo pour d’autres faits présentés par ses deux avocats Meffre et Tshibangu.Kin-Kiey Mulumba se défendra un jour. Et c’est pourquoi, c’était mieux pour lui de venir vivre les réalités du déroulement démocratique, sans violence physique et sans autres formes de menaces durant ce procès à la 17ème Chambre.
C’est dans des complications de ces éléments politiques qu’une décision de se servir des systèmes judiciaires dans des pays européens avait été prise à Kinshasa le 29 juillet 2014. C’est un plan pour faire taire une «liberté d’expression à la Charlie Hebdo». C’est un plan politique du système josephiste très répressif à l’égard des journalistes congolais de l’Europe.
L’architecture de ce plan avait connu une contribution de certains collaborateurs congolais, des anciens Parisiens. La matérialisation de ce procès du 18 mai 2016 devant un tribunal français est un des résultats de ce PLAN qui avait reçu l’aval d’un certain Joseph “Kabila”, le rais de Kin-Kiey Mulumba «Kabila Désir Totondi yo nanu te».
Lilo Miango/Rédaction de Paris.
Photos, Tribunal de Grande Instance de Paris, mercredi 18 mai 2016: copyright Magazine Ngambo Na Ngambo.
*Rapport reçu de la part des contacts militaires anglo-saxons (Allemagne).
(1) En langue internationale Lingala:” la racine de cette affaire jugée à Paris”.