Emile Kalema, M17-Europe: Joseph Kabila a aussi fraudé par peur de la vérité sur la mort de Laurent Désiré Kabila.

DOCUMENT EXCLUSIF du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO, publié Mardi 17 Janvier 2012. En Europe, le représentant de M17 dans les pays de l’Union Européens charge de nouveau.(1ère partie de cet entretien qui a eu lieu à Paris). L’ancien “rebelle” mercenaire pour les autres, Joseph Kabila Hippolyte Kanambe, obsédé par la peur d’un jugement devant le peuple et les médias et alors, en accord avec des extrémistes militaires tutsi de Paul Kagame, qui contrôle la République Démocratique du Congo occupée, il a fraudé et triché à propos de ces “élections” du 28 novembre 2011 que son pouvoir (gouvernement) sortant ne voulait pas organiser au départ. C’est la charge que vient de sonné un des jeunes qui était dans l’entourage de Laurent Désiré Kabila (pour les Renseignements).


Que dit Mr le représentant du M17, Mr. Emile Kalema ?


Pourquoi la justice militaire a fait arrêter plusieurs fois Joseph Kabila qui a failli même être abattu par arme par Laurent Désiré Kabila, un jour de décembre 2000, vers 3H du matin? Pourquoi cette manipulation de la prophétie de Simon Kimbangu pour la propagande de l’ancien “rebelle”/mercenaire Joseph Kabila ? Pourquoi ni Joseph ni ses gens ne méritent pas d’être appelés des Kabilistes?

 

Pourquoi l’infiltration des extrémistes tutsi rwandais de Joseph Kabila a réussi au Congo-Brazzaville grâce à la famille biologique du président Denis Sassou N’Guesso?

 

Comment sont morts des hauts officiers congolais dont Mabila(général) à la suite à l’occupation de la République Démocratique du Congo par les renseignements militaires rwandais? “Emile Kalema, ntoma ya lisanga M17 na poto, apesi ndimbola na ye na ntina ya ekolo Congo mpe na ntina ya kimoyibi ekota na boponi ya 28/11/2011”. “Tina nini bakangaki mbala ebele Joseph Kabila, ntango Laurent Désiré Kabila azalaki mokonzi.”(en langue internationale Lingala: “Pourquoi Joseph Kabila a-t-il été arrêté plusieurs fois par la justice sous l’ère Laurent Désiré Kabila?).

 

Le Congolais Emille Kalema, le parti M17 créé après la victoire contre des soldats rwandais de Paul Kagame…, ne pas confondre Kabiliste et Josephiste…


Monsieur Emile Kalema, représentant du M17(NB: parti politique créé après la victoire en RDC contre les envahisseurs militaires et politiques tutsi rwandais de Paul Kagame): “Je dois éclaircir que trois jours avant Noël de l’année 2000, avant d’entrer en 2001, c’est-à-dire 19 jours avant l’assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila, des informations sur un mouvement appelé FRONT NATIONAL CONTRE DE L’OCCUPATION TUTSI, basé en Tanzanie. Le sommet de l’Etat congolais voulait savoir qui était le chef de ce mouvement ?

Et comment ce mouvement au lieu de lutter contre les extrémistes tutsi rwandais de Kagame à Kinshasa, va s’installer en Tanzanie pour se livrer à certaines activités contre les intérêts supérieurs de la République Démocratique du Congo (RDC). “Mzee” Laurent Désiré Kabila, en sa qualité de président de la République et chef des armées avait instruit le général congolais Luetsha (NDLR: il est mort) de mener des investigations. Le général Luetsha avait envoyé une mission en Tanzanie. Cet agent est encore en vie. Et au moment opportun, il se découvrira pour témoigner lui-même.

 

Un agent congolais en mission d’espionnage en Tanzanie, pour le compte du gouvernement de Laurent-Désiré Kabila.


“Akendeki”(en Lingala:”Il est [était]parti) en Tanzanie, à Dar-El Salam et dans la ville de Kigoma. En infiltration. Il a découvert ce mouvement et a réussi à y adhérer en tant que membre pour mener sa mission. Lors de séances de travail et des autres activités, les responsables lui ont dit que le président de ce mouvement est Joseph Kabila qui est à Kinshasa.
Cet agent rentré à Kinshasa vers la fin de l’année 2000. C’était une nuit. Et cette même nuit, il est parti remettre son rapport au général Luetsha. C’était 3 jours avant la fin de l’année 2000. Le rapport était ” somo”( mot en Lingala:”qui fait peur et donne des frissons terribles”). Sur le champ, le général a téléphone au président Laurent Désiré Kabila. Il est parti le voir immédiatement au Palais de Marbre, la résidence présidentielle. Et Mzee Kabila a ordonné une réunion dans la même nuit à la résidence du général Luetsha, située près de la Clinique Ngaliema. Cette réunion a commencé à 5 heures du matin.

 

A cette rencontre pour la connaissance de ce rapport, il y avait le président de la République Laurent Désiré Kabila, le général Luetsha, le doyen Mukalayi, le général François Olenga, Mr Masengezi et Mr.Obenga.

 

Joseph Kabila a été appelé à y assister. Et “Mzee” Laurent Désiré Kabila lui pose la question de savoir. Quelle heure fait-il?Joseph répond: “5H du matin”. Et Mzee Laurent Désiré Kabila demande à l’agent de présenter le rapport à l’assemblée qui était là. Il a lu le compte rendu de son rapport qui révélait que Joseph Kabila était bel et bien le chef de ce mouvement ; Laurent désiré Kabila dit à Joseph.” Il est 5 H du matin. Est ce que cet agent a bu ou est entrain de mentir. Joseph répondu que tout ce qu’il dit est vrai et qu’il na pas bu. Le président lui pose la question où se trouve à Kinshasa le bureau de son mouvement. Joseph avoue que ce bureau est à l’hôtel intercontinental (Grand Hôtel). On fait venir en toute urgence le responsable de l’hôtel, monsieur Mundabi.

 

“Tu as vu ce serpent que l’on a élevé à Hewa Bora…”. Laurent Désiré Kabila tira avec une arme sur Joseph Kabila, mais le colonel Mulanga bloqua le bras de Laurent Désiré Kabila.


Et Laurent Désiré Kabila se retourne et dit au général Luetsha: “tu as vu ce serpent que l’on a élevé à Hewa Bora. Tu vois la gravité du problème qu’il nous a cherché ?” Et brusquement Mzee Laurent Désiré Kabila sort une arme et veut achever Joseph. Et le colonel Mulanga qui était là, a réussi à toucher le bras du président de la République Laurent Désiré Kabila. Et les balles sot parti en l’air et ont atteint le plafond.

 

Des ordres ont été alors donné au général Mabila. Il est venu et a pour procéder à l’arrestation de Joseph Kabila. Il a été arrêté et remis aux mains de Myrha NDjoku (qui deviendra plus tard ambassadeur à Paris où il mourra) qui l’amena au CNS (Conseil national de Sécurité). Là , il a été mis dans un cachot.

 

Le président Robert Mugabe a alors téléphoné au président congolais Laurent Désiré Kabila. Le président zimbabwéen l’a imploré pour que l’on lâche Joseph Kabila. Personnellement, je ne comprenais pas pourquoi le chef d’Etat du Zimbabwe Mugabe intervenait à chaque arrestation de Joseph Kabila. Au fur et à mesure des événements, on peut essayer de comprendre les mobiles.

 

Et quelques jours après sa libération, Joseph Kabila… [au volant]…dans sa jeep en provenance du quartier de l’ISP (Institut Supérieur Pédagogique de la ville de Kinshasa) ;et il est venu de lui-même sans rendez-vous (RDV) pour voir Mzee Laurent Désiré Kabila. Le chef d’Etat [Laurent Désiré Kabila] avait instruit le protocole de fouiller tous les visiteurs demanda aux gardes de le fouiller.

 

Ce qui fait que Joseph arrivé à la barrière des gardes, il a été fouillé. Ils ont découvert en bas de son pantalon une arme minuscule “bactériologique”. Et un soldat “Kadogo” en voulant décharger et désamorcer et ouvrir cette arme. Des bactéries ont attaqué sa main. On l’a amena à la clinique Ngaliema pour que les médecins amputent sa main. Dans la foulée de cet incident, on l’amena devant Mzee Laurent Désiré Kabila qui lui demande la raison de sa visite brusque. Joseph ne dira pas rien de particulier juste :”je tenais seulement à vous voir, comme ça”.

 

Vu cet incident très grave avec une arme bactériologique, il[“Joseph Kabila”] a été mis en arrestation au cachot. Et voilà, comme toujours le président [zimbabwéen Robert] Mugabe qui fait encore une intervention pour que l’on relâche Joseph. Et on le libère. Toujours en fin décembre 2000 et début janvier 2001, le même Joseph Kabila vient au camp militaire Tshatshi et ordonne que l’on désarme les militaires.C’est la veille de la mort de “Mzee” Laurent Désiré Kabila.C’est pas clair”.

 

Déjà la veille, Joseph avait fait exécuter des soldats d’une unité spéciale de la garde présidentielle .Il les remplace par ceux qui viennent des Forces Terrestres qu’il coiffait. Quand ils ont crée cette nouvelle unité avec des forces venues des forces terrestres armées qu’il coiffait.; ils ont cassé la sécurité, les services de sécurité du pays. Lui-même Joseph et les Masasu connaissaient cela. Il connait la mort de Masasu. Et quand il est parti dans la ville de Pueto pour achever Masasu, avec le concours d’Alamba (NDLR:un officier supérieur mis en prison plus tard). Ces gardes commis à la protection de “Mzee” Kabila , sont ceux qui ont été formés et recrutés par Masasu. Il fallait qu’on change ces gardes car ce sont des gens de Masasu. Et Masasu venait d’être tué. Joseph et les siens ont laissé ces gardes fidèles à Masasu et ont fait pourrir les choses par ce qu’il savait quelque chose qu’il préparait.

 

A propos de Rachidi.


Tenez, je soulève le problème de Rachidi. Des gens ne le savent pas. Rachidi était un chauffeur de camions poids lours.au Burundi. Rachidi est venu au Congo après la prise du pouvoir par l’AFDL. Et quand il est venu, donc après, il est devenu le chauffeur de Joseph (entendez Joseph Kabila). Après Joseph l’a imposé à la garde présidentielle.Cet élément n’existe pas dans l’enquête sur l’assassinat de Laurent Désiré kabila.Pourquoi a-t-on liquidé sur le champ Rachidi, le chauffeur de Joseph, que Joseph avait imposé à la garde présidentielle; et qui est celui qui avait tiré sur “Mzee” Laurent Désiré Kabila. Est-ce que c’est clair !

 

“Joseph Kabila était dans la liste des 14 personnes à arrêter. Liste faite par le président Laurent-Désiré Kabila en personne. Tous ces gens… Je dois vous dire avant la mort de “Mzee” Kabila, avant son voyage programmé pour le Sommet du Cameroun… Il avait 14 noms de gens. Dès son retour de ce voyage, il a été statué qu’ils devaient être arrêtés. J’ai certains éléments que je vous communique pour ces 14 noms. Il y avait les noms de l’officier Eddy Kapend, Bangasa, major Ebe, commandant Tabumbuka, Joseph Kabila, le directeur des opérations du CNS Lumbu et le colonel Mutindo. Ils étaient sur la liste des gens à arrêter dès le retour du Cameroun de “Mzee” Laurent Désiré Kabila.

 

Réfléchissons donc. Dans la liste de ces gens… comme on dit qu’il a été abattu dans le bureau, il a le nom d’Eddy Kapend…Mais que faisait le nom “Joseph Kabila” de la famille de “Mzee” Laurent-Désiré Kabila dans cette liste des arrestations”?.

 

Assassinat du président Laurent Désiré Kabila et exécution des Libanais.


” Je vous parle aussi de l’affaire du général Yav qui est parti faire exécuter les Libanais. C’est sa cupidité. C’est une histoire de cupidité d’argent. La mort de ces Libanais est le résultat de cette cupidité. Leur mort n’a rien avoir avec cette tragédie politique de l’assassinat du Président de la République.
Tenez une chronologie de cette cupidité. Quand la présidence de la République de “Mzee” Laurent Désiré Kabila avait accordé exclusivité l’exploitation des diamants aux Israéliens d’une société; des Libanais étaient gênés.

 

A Kinshasa, il y avait un Libanais qui résidait à l’Hôtel Intercontinental. Il avait son comptoir en face de l’hôtel Memling.Son nom est Shaudi Abad. Il s’est réuni avec les autres Libanais.Ils ont cotisé un montant de 20 millions de dollars pour remettre au président Laurent Désiré Kabila afin qu’il allège cette mesure d’exclusivité des diamants accordée à ces Israéliens.

 

Mais “Mzee” Kabila avait déjà modifié cette loi vu son esprit patriotique et les intérêts du pays.Or, ces Libanais avaient cru que c’est grâce à leur 20 millions de dollars que le Président de la République “Mzee” Kabila Laurent Désiré avait modifié cette loi. Et ils avaient demandé alors une audience à la Présidence.
Reçus , ces Libanais se sont mis à remercier “Mzee” Laurent Désiré Kabila. Le président, très étonné, leur a dit qu’il avait changé cette réglementation à cause uniquement de son esprit et sa vision politique du chef d’Etat pour la patrie Congo ; pour que tout le monde participe au développement du Congo. Et qu’il ne savait rien de cette histoire de leur argent. Il leur posa la question de savoir à qui ils avaient remis ces 20 millions de dollars.Les Libanais ont donné le nom du général Yav.

 

Entre-temps, je tiens à vous préciser que le nom de Yav, le général, était dans la liste des gens à arrêter après le sommet prévu au Cameroun. En ce moment-là, la priorité était de préparer ce sommet vu la guerre en RDC et non de procéder à ces arrestations. Et entre-temps, ” Mzee” Laurent Désiré Kabila a été assassiné.
Et Yav pris de panique pour empêcher que cette affaire de cupidité sorte en public dans cette atmosphère de l’assassinat du président, procéda à l’arrestation et à faire exécuter ces Libanais.

 

Les Congolais qui ont mené cette opération pour achever ces Libanais, sont connus. Il y avait un major chef des opérations au DEMIAP*, le major Lukombo (en prison actuellement), le colonel Papi Lukobeka qui est un des hommes de confiance de Joseph (NDLR: Joseph Kabila). Il est toujours en fonction dans un service de sécurité de l’Etat congolais. Il y a aussi le soldat Molimbi qui doit être encore à DEMIAP*( NDLR: DEMIAP, c’est le service de Renseignements militaires de la RDC). Tous ces officiers étaient sous tutelle du général Yav; ils avaient mené cette opération pour exécuter ces Libanais pour couvrir cette histoire de l’argent. Il se fait que l’on va se saisir d’eux, après la mort de ces Libanais.Cela n’a rien avoir l’assassinat politique du chef d’Etat.

 

Joseph Kabila a peur et a activé ; et a participé à cette tricherie et fraude des élections car il redoute d’être entendu par une justice issue du vote sanction contre lui. Ne perdez pas de vue par rapport à ces élections que notre pays est sous occupation des renseignements militaires rwandais de Paul Kagame”.

 

Entendre Joseph Kabila en justice.


“Comment se fait-il qu’il avait fait enlever des gardes fidèles à “Mzee”Laurent Désiré Kabila pour mettre des gardes de Masasu qui venait d’être condamné et d’être tué?Pourquoi est-il allé au camp Tshatshi pour désarmer les militaires, la veille de la mort de “Mzee”? Ce jour-là, il y avait des affrontements armés à partir de cet acte de Joseph Kabila.

 

“Mzee” Laurent Désiré Kabila, mis au courant de ces troubles, était même venu à ce camp. Il était très furieux de voir ce qui se passait comme trouble et désordre. Des balles ont tué des soldats congolais à cause de ce désarmement ordonné par “Joseph Kabila”. Celui-ci avait amené des gens armés, des militaires inconnus, à partir de la ville de Lubumbashi.

 

Donc, c’est pour dire que la mort de “Mzee” se préparait aussi en Zambie.Le président zambien Chiluba, l’homme d’affaires belge Georges Forrest, Paul Kagame le Rwandais ,Katumba Mwanke, Museveni l’Ougandais en savaient des choses”.

 

“Que personne ne se voile la face. Il faut entendre Joseph dans un tribunal où des juges sont indépendants. Il doit parler. Le peuple congolais a le droit de savoir la vérité.Que la justice soit rendue.Que Joseph dise comment son chauffeur Rashidi qui allait avec lui chez une dame dans le quartier Righini de la ville de Kinshasa , Maman Tshatshi, femme du colonel Tshatshi. Olive Lembe (son actuelle épouse) habitait là-bas. Et dans cette maison, l’homme de confiance de Joseph Kabila, Rashidi avait aussi une amante, Onokoko qui avait été aussi jugée”.

 

“Vous voyez ces pistes. Il faut entendre Joseph. On connait qui est Laurent Désiré Kabila par rapport à Joseph Kabila. Il doit s’expliquer sur le comment de son chauffeur Rashidi et homme de confiance a pu tirer et assassiner le père Laurent Désiré Kabila, chef de l’Etat de la RDC. C’est Joseph qui avait imposé Rashidi à la garde présidentielle.Pourquoi l’avait-il imposé? Ouvrons les yeux sur la vraie version de l’assassinat de “Mzee” Kabila Laurent Désiré. Ces élections du 28 novembre 2011 devaient donner une suite à ce procès et à ces questions,si ces élections n’étaient pas transformées en fraude et tricherie”.

 

 

Propos recueillis par Lilo Miango (rédaction de Paris) et Nkumu (rédaction de France). Photos à Paris/janvier 2012:Magazine Ngambo Na Ngambo.

 

(Note de la rédaction centrale Europe : nous diffusons la deuxième partie de cet entretien dans un autre article vu les impératifs techniques d’espace imposés par le secrétariat de rédaction).