L’Emir de Kano (Nigeria) Muhammad SANUSSI II à l’Unesco pour l’exposition « Durbar dans la Nord du Nigeria ».
Siège international de l’UNESCO, à Paris. Sa Majesté Royale Muhammad SANUSSI II, l’Emir de Kano au Nigéria, y était venu dans le cadre de l’exposition internationale intitulée « Durbar dans le Nord du Nigéria ». L’Emir de Kano Muhammad Sanussi II avait prononcé un discours important pour les circonstances.
L’Emir de Kano a lancé une invitation de venir en septembre 2016 au Nigeria pour assister à ce festival historique. Des valeurs africaines profondes l’organisent avec beaucoup de succès depuis plus de 500 ans dans plusieurs endroits situés dans la partie géographique actuelle au Nord de la République du Nigeria.
L’Emir de Kano Muhammad Sanussi II a salué l’expertise, l’expérience et aussi a donné des perspectives de cet événement au Nigeria dans le champs actuel des dialogues de cultures entre les peuples du monde. « Mokonzi monene ya Kano Muhammad Sanussi II ayaki o engumba ya tata mokonzi ya ekolo France. Mobembo ya lokumu yango etalaki kibonkoko ya batu ebele ya Afrika ekumisanaki na UNESCO na nkombo babengi DURBAR DANS LE NORD DU NIGERIA »[1]
19 juillet 2016, c’est important pour la diaspora africaine: l’Emir de Kano Muhammad Sanussi II à l’inauguration officielle de l’exposition.
La présence de sa Majesté Royale MUHAMMAD SANUSSI II dans cette salle de l’Unesco a constitué un événement, nous a rapporté l’ingénieur nigérian Solomon Ogbaji. Un certain nombre des journalistes africains de France connaissent monsieur Solomon Ogbaji à Paris depuis une dizaine d’années. L’Emir de Kano qui est un universitaire possède une puissante connaissance dans des cultures africaines.
L’Emir de Kano a apprécié à juste titre cette exposition dédiée au Festival du Durbar. Pourquoi ce festival du Durbar? C’est « un événement équestre organisé au moins deux fois l’an, depuis plus de 500 ans, dans plusieurs villes du nord du Nigeria, à l’occasion de trois types d’événements : festivités religieuses, visites de hauts dignitaires ou installation d’un nouvel émir »(extraits d’un dossier de l’Unesco). Le grand public a pu voir les oeuvres photographiques dece photographe nigérian du 18 au vendredi 22 juillet 2016. Cette exposition s’est déroulée dans la salle Miro de l’Unesco.Le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO travaille déjà pour avoir des entretiens avec l’Emir de Kano Muhammad Sanussi II. Et cela se situe dans le travail journalistique panafricain en Europe depuis février 1981. Pour nous journalistes congolais de l’Europe, c’est la continuité des « idées-forces de l’Afrique et ses têtes couronnées sur des impératrices, empereurs, reines, rois, princesses et princes…ces descendants des nobles africains qui avaient fondé des principautés, des royaumes, des empires, des Etats-nations démocratiques avant l’arrivée du terrorisme colonial d’un certain type de l’Occident ».
La visite très importante en juillet 2016 à l’Unesco de l’Emir de Kano Muhammad Sanussi II est nécessaire pour la diaspora africaine, la 6ème région du continent Afrique. C’était un moment de communion à travers cette exposition autour des photos sur le Festival de Durbar. Cette exposition a été matérialisée par la délégation du Nigeria auprès de l’Unesco, à Paris. « Kibonkoko ya batu ya Afrika »[1] ; traduction: « valeurs ancestrales des peuples africains ». Au-delà de la personnalité de sa Majesté Royale Muhammad Sanussi II, le statut de l’Emir de Kano est un aspect de la restauration de la conscience historique africaine car « il n’y a pas d’unité sans mémoire »(2).
Lilo Miango/Rédaction de Paris et Albert Lupungu Ndjate/Rédaction centrale-Europe, à Genève.
Photos, Unesco, 19 juillet 2016, Exposition «Durbar au Nord du Nigeria»: copyright Solomon Ogbaji.
[1] Phrases écrites en langue internationale Lingala dont le terroir se situe au Congo. En effet, les actuels journalistes du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO contribuent à la promotion des valeurs africaines depuis la résolution prise le 7 février 1981 à Lausanne(Suisse).
(2) Extrait des principes de la vision de l’unité dans la dynastie royale Ndonga Nkenge, dans une partie du Nord-Ouest de l’actuelle République Démocratique du Congo. Il est correct d’intégrer cette vision en incluant que l’Humanité actuelle est née en Afrique.