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L’entrepreneur Koffi Zarour pour une nouvelle Afrique au service des Africaines et Africains.

Inspirant, il l’est. Et cela grâce à ses idées-forces faisables qui gagnent du terrain et sa capacité de travail très importante pour une émergence et une convergence économique panafricaine. Tout cela pourrait porter cet intitulé que nous avons extrait de notre entretien: «Pour une Nouvelle Afrique au service des Africaines et Africains». Le chef d’entreprise ivoirien KOFFI ZAROUR Hamed, basé en Côte d’Ivoire, a rencontré pour la première fois le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO*. C’était à Paris, une capitale française alors soulagée par une nouvelle ère créée avec l’arrivée aux commandes du Palais de l’Elysée du jeune président Emmanuel Macron.

Les idées-forces économiques « Pour une Nouvelle Afrique au service des Africaines et Africains » que porte l’entrepreneur KOFFI ZAROUR ont une dimension charismatique à la KOFFI ZAROUR ; «c’est comme un océan, et si on y va avec un seau, on ne peut pas ramener beaucoup d’eau pour toute une population d’un quartier d’une ville ou d’un village». Cette expression qui parle de l’eau et de l’océan est toujours en vogue et elle nous vient de la Grande Reine Lompata du peuple Basengele*, fondatrice de la dynastie royale Ndonga Nkenge, 18ème siècle. Alors pour cet “océan” de la profondeur des idées de l’opérateur économique Koffi Zarour, il faut faire de la promotion à plusieurs fois (conférences, interviewes, tournées, forums, films-documentaires, livres…). Nos journalistes panafricains de la République Démocratique du Congo en Europe, y sont déjà à l’oeuvre car le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO est le premier média en Europe pour une dynamique de la création des Etats Unis d’Afrique, une dimension du Panafricanisme. Et cela va avec un adage très médiatisé du célèbre et historique journaliste-animateur-producteur audiovisuel Mateta Kanda “MK”. Et cet adage s’adapte bien au chef d’entreprise KOFFI ZAROUR, à ses réflexions dynamiques et ses initiatives: «valeur ya moninga, kaba lisolo na ye»(1).

 

Qui est l’entrepreneur KOFFI ZAROUR?

KOFFI ZAROUR

KOFFI ZAROUR

« Je suis Hamed KOFFI ZAROUR, Ivoirien né en 1960 à Abidjan de père d’origine libanaise, ivoirien de nationalité et de mère ivoirienne. Ma grande mère maternelle est du centre de la Côte d’Ivoire du peuple Baoulé, originaire de Sakassou. Je parle couramment le Baoulé. Mon grand père maternel est du sud de la Côte d’Ivoire du peuple Attié, originaire de Anyama.

Je suis ingénieur en commerce international et administrateur d’entreprise. J’ai dirigé plusieurs sociétés dans le secteur du café et du cacao pendant plus de 20 ans en Côte d’Ivoire. Je suis aujourd’hui Administrateur Directeur Général d’une société anonyme dénommée AFRICA GROWTH, spécialisée dans l’activité agricole. J’ai une expérience de plus de 30 ans dans la gestion des entreprises et des hommes.

Je suis un Africain qui veut apporter sa modeste contribution à une prise de conscience par des actions pacifiques de tous ordres afin de faire bouger les lignes sur le plan économique, social, culturel et pourquoi pas politique. En effet, l’Afrique souffre de son immobilisme voulu et entretenu par certains fils d’Afrique, ce qui la confine dans une certaine précarité, dans une dépendance vis à vis de l’extérieur, ce qui ne lui permet pas d’amorcer son réel développement aux profits des Africains.

Cela se traduit par un exode massif de nos soeurs et frères vers l’Occident au risque de leur vie pour rechercher une vie meilleure. Alors que l’Afrique regorge et dispose de tant de richesses agricoles, minières, minérales,culturelles,humaines. Notre approche est simple, valoriser les produits du terroir par la transformation, ce qui créera des emplois. Créer les conditions de l’autosuffisance alimentaire par la production locale et la mise en valeur de nos terres arables. Notre continent dispose de 60 % des terres arables, mais nous importons la grande majorité de nos besoins alimentaires. Cela est dangereux pour notre sécurité alimentaire.

Nous devons Réduire les coûts de facteurs pour inciter à une production intensive et mécanisée. Je prends l’exemple du cacao qui est un des produits les plus commercialisés au monde. La Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Cameroun représentent 70 % de l’offre mondiale. Mais nos pays n’ont aucune influence sur la fixation des prix du cacao sur les places boursières de Londres et de New York. En Côte d’Ivoire, le cacao fait vivre plus de 5 millions de personnes. Il contribue à hauteur de 20 % au PIB et représente près de 40 % des recettes d’exportation. Mais 70 % sont exportés en fèves et seulement 30% en produits semi-finis. Cela est inacceptable.

La Côte d’Ivoire est vulnérable face à la volatilité des prix et cela est valable pour les autres pays africains producteurs de cacao. D’où la nécessité de s’unir pour mieux défendre leurs intérêts, les intérêts des millions de nos populations qui vivent de cette denrée. Aucune politique budgétaire solide ne peut se faire sur des éléments non maîtrisables. D’où l’idée une “OPEP” du cacao. Cette idée a été reprise par les gouvernements du Ghana et de la Côte d’Ivoire. »

 

La vision exprimée de l’entrepreneur KOFFI ZAROUR qui concerne aussi la diaspora africaine en lui accordant une place inédite car la diaspora est la 6ème Région du contient Afrique comme cela est légalisé et légitimé par les Statuts de l’Union Africaine(UA):

« Faire entendre notre voix, faire bouger les lignes en partageant notre vision d’une Afrique forte, parce qu’unie, solidaire, avec un destin commun. D’une Afrique qui prend conscience que nous Africaines et Africains, nous sommes capables de nous prendre en charge par nos propres moyens et éviter de toujours tendre la main à l’extérieur. De nourrir, de soigner, d’éduquer nos populations. D’apporter par nous-mêmes le bien être à nos populations en améliorant leur conditions de vie. D’éradiquer la pauvreté.

– De sortir de l’assistanat et valoriser nos matières premières par la transformation. De financer par nous mêmes notre développement. D’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens. De développer l’entreprenariat africain. Nous devons être des Hommes libres,libres de penser et d’agir dans l’intérêt de nos populations et de l’Afrique. Promouvoir l’entreprenariat africain, ce qui entraîne la création d’emplois, pour résoudre le problème du chômage.

– l’Afrique a les moyens de nourrir, d’éduquer, de soigner, de créer le plein emploi pour ses populations, si nous savons gérer notre richesse par une juste affectation et juste répartition de celle-ci, l’Afrique doit sortir des inégalités. Pour ce tout premier entretien avec votre média engagé dans le panafricanisme avec des ouvertures sur le monde car l’Afrique, les Africaines et Africains sont de ce monde, voilà entre autres quelques axes de réflexion et d’actions que j’entends promouvoir».

 

Évolution et révolution par un acteur économique nommé Koffi Zarour.

Nos réseaux de journalises panafricains de l’Europe couvriront les évolutions et les révolutions de ces situations et réponses de cet acteur économique Koffi Zarour, un panafricain. Fort d’une expérience, il connaît des situations et des négociations et apporte sa contribution à l’Afrique et également à sa diaspora pour ne plus avoir à subir et participer à installer ce sens de dialogue pour la stabilité des richesses des peuples africains dans ces partages des valeurs.

 

Propos recueillis par Lilo Miango/Rédaction de Paris et Nkumu/Rédaction Europe, à Genève.
Photos: archives copyright Hamed KOFFI ZAROUR.

(1) «Valeur ya moninga, kaba lisolo na ye» (c’est de argot de la Langue internationale Lingala. Dans des villes en Afrique ou de l’Europe, certains mélangent des mots français avec des phrases en Lingala.). Cette expression très popularisée par le feu célèbre journaliste Mateta Kanda “MK” est à traduire par «prière populariser pour célébrer le travail d’autrui car c’est une valeur humaine».

*Cette toute première rencontre avec notre média a eu lieu le samedi 13 mai 2017, à Paris.

*Leur terroir est dans l’actuelle zone géographique de la RDC,dans le Nord-Ouest(province congolaise de Mai Ndombe).