Le nouveau livre «L’AFRIQUE DOIT RENAÎTRE» du professeur Fweley Diangitukwa

Le nouveau livre «L'AFRIQUE DOIT RENAÎTRE» du professeur Fweley Diangitukwa

Suisse. Un nouveau livre en action depuis la Diaspora Africaine de l’Europe qui fait partie de la 6ème Région du Continent Afrique*: montrer et comprendre comment le passé permet de comprendre ce qui se joue maintenant. Et cela depuis des siècles entre occidentalisation, métissages, richesses africaines, peuples africains et mondialisation de l’Afrique  à travers les outils religieux et projets politiques en provenance de l’extérieur de l’Afrique. C’est donc un événement littéraire international avec le nouveau livre d’un brillant africain et citoyen de la République Démocratique du Congo, monsieur Fweley  Diangitukwa. Il réside en Suisse. Ce nouvel ouvrage de 268 pages porte ce titre de responsabilité au niveau des peuples africains dont l’unité culturelle a été déjà démontrée par un des plus grand savant de tous les temps Cheik Anta Diop. Le titre est « L’Afrique doit renaître ».

 

L’Ivoirien-Français Michel Gbagbo (fils du héros africain et président Laurent Gbagbo, en “détention” à la CPI/La Haye) a apporté une contribution visible sur internet et cela a engendré d’une manière ou d’une autre un bon lobbying pour apprendre l’existence de ce livre. D’où, y-a-t-il un rapprochement à faire avec cette citation de l’illustre Frantz Fanon (cfr son livre Les Damnés de la Terre, Paris, éditions Maspéro,1961) qui dit « Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir » et qui est mentionnée dans le nouveau livre «L’Afrique doit renaître» de l’universitaire Fweley Diangitukwa.

Ce nouveau livre « L’Afrique doit renaître » est publié par les «Editions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle», en activité depuis la ville de Vevey,en Suisse. «Buku monene ya sika  na nkombo – « L’Afrique doit renaître »- ewuti  kobima. Yango ekomami na moto ya bwanya FWELEY DIANGITUKWA, mpo na bosangisi mpe kotombola bana ya Africa mobimba»[1].

 

Ce livre bénéficie de la préface d’un homme de paix et des vérités, monsieur  Mbelu Babanya Kabudi: extraits.

Mbelu a écrit la préface. Il vit dans la diaspora africaine de Belgique. Il est très actif dans sa contribution pour les problématiques de la République Démocratique du Congo,son pays et intervient avec raison dans des situations qui touchent le «Continent-Mère de l’Humanité”, l’Afrique.

Le Magazine Ngambo Na Ngambo reproduit son texte (extraits):

«Avant sa mauvaise rencontre avec les Arabes et les Européens, l’Afrique fut grande, puissante et souveraine. Cette affirmation n’est pas une idéalisation d’un passé mythique dont se réclameraient quelques élites africaines confrontées à une Afrique impuissante dans un monde multipolaire. Non. Lire ce livre de Fweley Diangitukwa permet d’aller à la rencontre de plusieurs historiens, sociologues, hommes politiques, philosophes, politologues, Africains ou Occidentaux, pouvant aider à l’étayer. L’une des questions que pourrait poser cette affirmation est la suivante : « Comment cette grande, puissante et souveraine Afrique n’a-t-elle pas pu résister à la conquête, à l’esclavage, à la traite négrière et à la colonisation européenne ? » Cette question soulève une autre : « Quels sont les outils auxquels l’Europe conquérante a-t-elle pu recourir pour conquérir l’Afrique ? »

Prétendre que l’Afrique-mère n’a pas pu résister à la conquête coloniale européenne est une contre-vérité. Soutenir que l’Europe conquérante a eu recours aux armes de destruction massive, à la religion et à l’imposition de sa culture à l’Afrique pour détruire les Africains et leurs espaces de vie permet de comprendre l’avantage qu’elle conserve dans la gestion des rapports de force avec ce “continent-mère”. Voler ses terres et ses matières naturelles fut l’une des préoccupations des conquérants. À ce sujet, Fweley Diangitukwa note : « Le développement de l’Afrique s’arrêta lorsque notre continent perdit son autonomie et son indépendance politique à cause des guerres d’occupation menées par les Arabes, via l’idéologie islamique, et par les Européens pour prendre possession des terres africaines par la colonisation. »

Sera-t-il possible que la gestion de ces rapports de force puisse tourner un jour à l’avantage de l’Afrique ? Ce continent peut-il, dans un avenir plus ou moins proche, construire un partenariat multilatéral avec lequel les grands ensembles tels les États-Unis d’Amérique, les États-Unis d’Europe (c’est-à-dire l’Union européenne), les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et la République Sud-Africaine) peuvent compter ? Dans ce livre, L’Afrique doit renaître, Fweley Diangitukwa estime que répondre positivement à toutes ces questions est impératif pour les Africains.

En dialoguant avec les différents historiens d’hier et d’aujourd’hui, surtout avec Aimé Césaire, Cheikh Anta Diop, Kwame Nkrumah, Joseph Ki-Zerbo, Théophile Obenga, etc., Fweley Diangitukwa nous partage une conviction. Pour lui, si l’Afrique veut recouvrer sa grandeur et sa souveraineté perdues, elle doit absolument s’unir. C’est-à-dire réaliser le rêve des Pères et Mères des indépendances africaines, des patriotes et panafricanistes. Comment peut-elle procéder pour réaliser cette unité ?

L’auteur de L’Afrique doit renaître propose des mécanismes d’intégration pluriels pouvant aider à réaliser rationnellement et sagement cette unité indispensable à la renaissance de l’Afrique. L’étude détaillée de ces mécanismes d’intégration constitue, à n’en point douter, l’un des apports importants du livre. Mais cette intégration ne peut réussir que si elle est conjuguée avec un effort permanent de réécriture de l’histoire africaine depuis l’Égypte antique jusqu’à ce jour. Pourquoi ? Parce qu’une bonne partie de l’histoire africaine écrite par l’Occident esclavagiste et colonialiste est, à quelques exceptions près, cyniquement falsifiée et négationniste. Elle est emprunte d’un ton moralisateur et culpabilisant pour les Africains […].»

 

 Détruire Carthage («Deledda Carthago»,en Latin) par des extrémistes conquérants de Rome. Détruire la Libye par la France de Nicolas Sarkozy et l’OTAN, la destruction de l’Afrique et de ses peuples : hier et aujourd’hui dans ce nouveau livre de Fweley.

L’auteur de ce livre Fweley Diangitukwa est docteur en Sciences Économiques et Sociales de l’Université de Genève. Il habite en Suisse depuis des nombreuses années. En sa qualité de professeur de Science Politique et de Sciences de Gestion, ce Congolais de la RDC a enseigné à l’Université de Genève (Département de Science Politique), à l’Université Panafricaine de Yaoundé (capitale du Cameroun) et à l’Université Omar Bongo à Libreville au Gabon.

Dans son nouveau livre, il a montré ses capacités de conjuguer les temps anciens avec le contemporain pour des événements majeurs sur des simultanéités des expériences gigantesques face à des grands systèmes économiques, politiques de ces Migrants Européens porteurs d’un projet gigantesque de colonisation par une Occidentalisation pour faire des peuples africains qui avaient des sociétés qui existent «des esclaves, des exploités, des métissages ; en utilisant des rapports de forces par la violence (massacres, bombardements, extrémismes religieux venus hors de l’Afrique). Et la religion Islam des Arabes dans tout cela? Et la religion chrétienne en général et la «foi catholique romaine» de la Papauté catholique dans tout cela?

La meilleure façon de découvrir un livre comme « L’Afrique doit renaître », c’est de l’acheter et lire. Notre rédaction reproduit certains passages de ce nouveau livre fait dans une excellence dans la situation littéraire qui existait à Méroé où régna la Grande Reine Candace 1ère (protectrice d’une littérature africaine et grande résistante face à la barbarie conquérante et extrémiste de l’Empire Romain) et les autres femmes africaines souveraines de ce royaume du passé qui se situait dans une partie de l’actuel Soudan (Note de la rédaction du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO: la plus ancienne écriture du monde que l’Humanité connait est Africaine. C’est… la langue africaine, le Méroïtique):

«Convoitée pendant longtemps, l’Afrique a été appauvrie pour empêcher, sinon retarder, son développement. La destruction de l’Afrique avait commencé avec Alexandre le Macédonien qui s’empara de la Bibliothèque d’Alexandrie, puis poursuivie sous l’empire romain avec Scipion Émilien qui décida, en 146 avant notre ère, de détruire Carthage.

Avec la même hargne, la Libye fut détruite en 2011 par l’OTAN et la France pour mettre la main sur le pactole pétrolier de ce pays. Les époques changent mais les desseins, les moyens et les buts sont restés les mêmes : détruire l’Afrique pour la dominer.
Les matières premières de l’Afrique ne doivent plus faire le bonheur des autres nations au détriment des Africains eux-mêmes. Kwame Nkrumah l’a déjà dit : l’Afrique doit s’unir. Mais comment doit-elle procéder ? L’auteur apporte des éléments de réponse qui permettront à l’Afrique de renaître en ce siècle».

Dans ce nouveau livre, l’écrivain Fweley Diangitukwa a mis un extrait de miroir fondamental pour voir l’insatiable appétit démesuré des logiques que l’on observe un type d’Occidentalisation de la contemporanité d’un type d’Occidentalisation que des peuples africains sont appelés pour «L’Afrique doit renaître»:
«Les puissances coloniales ne se retirent jamais de leur plein gré de quelque territoire que ce soit, sur lequel elles exercent un contrôle politique. Avant de partir, elles font des efforts surhumains pour créer des schismes et des rivalités qu’elles espèrent exploiter ensuite ». Kwame Nkrumah, L’Afrique doit s’unir, éditions Présence Africaine 1994 [Payot, 1964], p. 78.»

 

 

Lilo Miango/Rédaction de Paris, assisté par Lupungu Ndjate Albert/Rédaction centrale-Europe, à Genève.
Illustration: page de couverture du livre “L’Afrique doit renaître” (Editions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle), Suisse, Vevey.

 

* 6ème Région de l’Afrique (Voir statuts de l’Union Africaine).

[1] En langue internationale africaine du Congo. Chaque année, l’ONU célèbre la journée mondiale des langues maternelles(21 février). Le Magazine Ngambo Na Ngambo célèbre nos langues africaines tous les jours,à travers la diaspora africaine de l’Europe depuis notre réunion initiée et présidée par le journaliste Lilo Miango,le 7 février 1981, à Lausanne en Suisse.

 

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