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Un Congolais condamné à 6 ans de prison pour avoir transmis sciemment le Sida.

France. La cours d’assises du département de Seine-Saint-Denis a reconnu la culpabilité d’un Congolais porteur du VIH. Il avait contaminé sa concubine, en “toute connaissance de cause” lors des rapports sexuels. La peine judiciaire contre cet individu qui a transmis le VIH, a été fixé à 6 ans de prison lors du jugement qui a eu lieu le mercredi 18 octobre 2017 dans ce département situé dans la région parisienne. La victime est sa conjointe qui est aussi la mère de ses deux enfants.

Ce Congolais âgé de 54 ans.

Nos confrères journalistes français d’un des quotidiens de France dont le titre est “20 Minutes”, se sont intéressés aussi à cette affaire judiciaire terrible. Dans l’édition du jeudi 19 octobre 2017 (page 8, rubrique “Justice”), une publication sur cette condamnation de ce Congolais de 54 ans s’y trouve.

En ce qui concerne le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO, suite à des questions qui se sont posées sur l’identification de ce monsieur né en 1963, nous ne savons pas s’il est du Congo-Brazzaville (République du Congo) ou du Congo-Kinshasa (République Démocratique du Congo). Mais, le lieu connu de sa résidence officielle par l’autorité française compétente est une des villes du département (province, selon une terminologie administrative en RDC) de la Seine-Saint-Denis.

Cette affaire de contamination volontaire de VIH par ce Congolais de 54 ans dont la victime est encore une femme, nous replonge dans un autre très grand scandale que nos journalistes panafricains de l’Europe avaient évoqué médiatiquement dans une émission d’une radio parisienne qu’ils produisaient et présentaient en 1996.

Cupidité, esprit de lucre, méchanceté, naïveté, abus de confiance et mauvaise foi criminelle.

Cette année-là, un autre Congolais avait sciemment transmis le VIH à deux Congolaises d’une même famille originaire de Kinshasa, une tante et sa nièce qui partageaient le même appartement.

Et cela après les avoir arrosées avec des billets de banque et des belles paroles. Des commentaires reçus dans cette radio parisienne(FPP106.3FM) parlaient de la cupidité, de l’esprit de lucre, de la méchanceté et de la mauvaise foi criminelle.

Pour cette affaire de 1996, toujours en Seine-Saint-Denis, il y avait pas eu de condamnation judiciaire mais la mort avait emporté très vite les deux femmes. Et après ce Congolais “transmetteur volontaire du sida” était décédé.. “Kobatela nzoto mpo na bokono ya Sida. Kobatela bomoi ya batu. Kobatela mpe ekolo. Muana mobali to muana muasi ya Congo-Brazzaville mpe muana mobali to muana ya muasi ya Congo-Kinshasa…esengeli na batu nionso , kozala motema malamu soki oyebi ete ozali na bokono wana ya sida”(1).

Lilo Miango/Rédaction de Paris.

(1)en langue internationale Lingala car le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO participe à des campagnes pour la promotion des langues africaines dans des pays européens.