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Matanga ya Papa Wemba na Tokyo* («Deuil en hommage pour Papa Wemba à Tokyo») : images exclusives et récit.

Japon. Des images de la veillée de deuil à Tokyo pour le feu chanteur-star de la Rumba congolaise Papa Wemba, décédé le dimanche 24 avril 2016 à Abidjan lors de son ultime spectacle, devenu désormais historique à travers le monde. Le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO vous fait découvrir des photos prises à Tokyo lors de ce «Matanga», cette veillée organisée dans la nuit du samedi 30 avril 2016 au dimanche 1 mai 2016. C’est la formidable japonaise Mayumi, l’épouse du guitariste-bassiste japonais Daisuke Kamikawa de l’orchestre japonais Yoka Choc Nippon qui a envoyé ces photos à notre rédaction en chef à Paris.

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Journaliste Robert KONGO: «Troyes: Marie-Louise MAKENGO décède aux côtés de ses enfants veillant pendant une semaine sur la dépouille de leur mère».

Visibilité des journalistes congolais de l’Europe. Dans la poursuite de ce programme débuté depuis le 7 février 1981 à Lausanne (Suisse), nous publions cet article très important qui touche et interpelle la vie dans le champ du traitement des informations et des actualités que le journalisme congolais de l’Europe médiatise. Le journalisme de la RDC est une profession de respectabilité, y compris pour le volet des journalistes congolais de l’Europe. Les conventions internationales sur le journalisme et droits de l’Homme (ONU) refusent à tout individu de s’autoproclamer «journaliste congolais en Europe». Place donc au devoir de vérité et devoir de mémoire et droit d’inventaire à l’actif de l’héritage valeureux du journalisme congolais par des Congolais (Journalistes) né dans les valeurs du 30 juin 1960 (indépendance du pays).

 

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«Le dernier concert de Papa Wemba» par Nila Mbungu, le journaliste qui connait Papa Wemba mieux que tous les journalistes du monde.

Europe. Après des vérifications qui…hélas…ont confirmé le décès du chanteur et leader d’opinion Papa Wemba, tous nos journalistes et correspondants en Europe du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO n’ont regardé que notre collègue Nila Mbungu car « il est le journaliste qui connaît Papa Wemba mieux que tous les journalistes du monde », affirme Lilo Miango (notre rédacteur en chef) qui avait travaillé dans les années 70 au journal Elima, à Kinshasa, avec Nila Mbungu : «C’est Nila Mbungu qui créa le nom Papa Wemba. C’est Nila Mbungu qui a donné ce nom de Papa Wemba à son ami alter ego, très intime Shungu Wembadio. C’est Nila Mbungu qui a médiatisé ce nom. C’est Nila Mbungu qui créa originellement le POUVOIR PAPA WEMBA à Kinshasa, la ville qui a sacralisé toutes les vedettes de la Rumba Congolaise et cela a eu un impact dans le monde. Le chanteur Shungu Wembadio (Jules/ et Jules «Presley») a le pouvoir musical et le journaliste Nila Mbungu amena le pouvoir des médias et de la sociologie de faire l’idole. C’est pourquoi malgré son émotion et ses pleurs, le MAGAZINE NGAMBO NANGAMBO a demandé à Nila d’écrire un article. Il l’a envoyé à notre rédacteur en chef à 4H51 (lundi 25 avril 2016). «Mukonionio elela. Salut l’Artiste.»

 

L’article-hommage du journaliste Nila Mbungu qui réside dans la région parisienne:

Article Papa Wemba

Article Papa Wemba

A tout moment, la mort peut brutalement frapper. N’importe qui. Papa Wemba s’est écroulé sur un podium de Côte d’Ivoire le 24 avril 2016. Foudroyé en direct. A Anoumabo (Abidjan) où il participait à un Festival de musique co-organisé par RFI et les Magic System (Femua). Les images de la scène choquent. Podium envahi, danseuses en pleurs, prise en charge désordonnée…

 

 Mourir en plein concert! Jésus ! Même Michael Jackson n’a pas eu cette grâce divine.

La star Congolaise  quitte la terre des hommes en exerçant son métier. Comme il l’avait prédit. «Quelle joie ce serait de mourir sur scène», me dit-il lors d’une tournée à Matadi. Je ne le prenais pas au sérieux. Les sanglots de Gina Mateta Matumona m’ont ramené en 1980 dans cette chambre de l’hôtel Mabuilu, à Boma. On venait de se faire tresser les cheveux. Comme des gamins, on rigolait. Si nos épouses pouvaient entendre ce qu’on racontait !

A travers le monde, c’est la consternation. Depuis la mort de Franco Luambo Makiadi et Tabu Ley Rochereau, Ekumany était la star black la plus vénérée en Europe. Il reflétait la bonne musique, la joie et l’ambiance. Kuru représentait l’étendard de l’art africain dans sa plénitude. Papa Wemba comptait plus pour les jeunes noirs assoiffés de reconnaissance.

En ce moment, les fans de Kuru éparpillés à travers le monde refusent d’accepter cette triste nouvelle. Le temps s’est presque figé à Kinshasa le 24 avril 2016. Le journaliste Gina Mateta en pleurs fut le premier à m’appeler.

Son épouse Luzolo Amazone a failli se suicider. Son mari ne l’écoutait plus. Après l’attaque cérébrale qui a failli l’emporter en janvier 2016, il devait se reposer. Il a certes passé un test rassurant le 31 mars au Centre communal de Montreuil mais le doute persistait. Ses enfants Joe, Kady et Victoire étaient au demeurant étonnées par ses exhortations prémonitoires. Ce retour insensé sur scène lui a été fatal.

 

L’irrésistible ascension d’un mythe.

Le chanteur Papa Wemba et le journaliste Nila Mbungu

Le chanteur Papa Wemba et le journaliste Nila Mbungu

Incroyable succès que celui de Papa Wemba. On avait un projet de livre…En 48 ans de carrière, sa popularité n’a jamais été contestée. Partout en Afrique, il était le bienvenu. En Europe où il s’est établi en 1987, tous les journalistes le respectaient et le sollicitaient. Sous son impulsion, la  Rumba a conquis les salles mythiques de l’Europe. Paris était sa chasse gardé jusqu’à l’affaire Ngulu (Trafic humain) en 2003.

Il méritait son châtiment. Dans sa cellule de Fleury-Mérogis, Jésus-Christ s’est manifesté. Mais sa transformation spirituelle ne s’est pas accomplie. Sa repentance fut éphémère. L’émotion passée, il a en effet lâché sa grâce.

Il n’a certainement pas compris que Dieu l’avait éprouvé pour le relever. En regagnant son monde de nuit, son témoignage a perdu sa grandeur. Et Dieu châtie quand on ne l’écoute pas. Il devait accepter la sécheresse avec Dieu. Ce Dieu qui avait blessé son cœur allait le soigner. Et sûr que les coups de glaive des Combattants  n’allaient pas l’atteindre. Il serait à l’abri des Ingeta. Même traqué par les Patriotes, Papa Wemba était la différence. Il pouvait faire front sans être maltraité. Il pouvait négocier. Ce n’était pas sa nature. Il n’a jamais fait des courbettes. Toujours l’esprit Mogbagule (Yankee) animant les Bills. Combien savent encore qu’il a pratiqué le karaté !

Malgré tout, à Kinshasa, l’artiste a été restauré. Certainement à cause des prières de son épouse qui est restée accrocher à la CIFMC. Lumière et ténèbres cohabitaient. Union devenue illicite. Amazone l’a payé cher. Un séjour à l’hôpital.

 

Mon frère !

Nila Mbungu et Papa Wemba chemise ouverte et chaussures à la main droite au Congo-Kinshasa

Nila Mbungu et Papa Wemba chemise ouverte et chaussures à la main droite au Congo-Kinshasa

Papa Wemba était réellement le Papa de tous. Pour les Batetela il était le Chef coutumier, le héros national. C’est en 1980 qu’il fut officiellement intronisé pendant une cérémonie mystique dans une case à Isiro (près de Kisangani). Exceptionnellement, le vieux chef Tetela qui y officiait toléra ma présence. Et celle de Sacré Marpeza. Certainement pour que nous puissions témoigner des pouvoirs certains attribués à l’artiste. Ces chefs voulaient qu’il utilise ces pouvoirs pour embrasser la politique. Comme Lumumba.

Wemba choisit de s’accrocher à la musique et à la sape. Peur de changer d’identité ? Possible. Son staff parisien et quelques fidèles à Kinshasa ont insisté pour qu’il imite Georges Weah. Refus obstiné. A chacun son job, il mourra artiste.

Prince respecté, Wemba n’a pas tardé à renverser les tendances à Kinshasa. Tous ses amis et autres fans trônaient dans toutes les Institutions. Il ne pouvait sortir dans la rue sans provoquer des embouteillages. Dès qu’il débarquait quelque part, la pagaille s’installait.

Risibles certaines choses qu’on écrit sur Papa Wemba. Shungu Wembadio Pene Kikumba était un Big Man. Il aimait la vie et son prochain. Comme personne d’autre. On ne compte plus les anecdotes colportées ça et là. Nous décrivant Papa Wemba. Mais la vérité est indestructible. Il n y a aucune  honte à dire qu’il a acheté le «tombola buaka» et qu’il a frôlé la mort sur la route de Bukavu pour un contrat de misère.
Kuru n’avait qu’une passion. La musique.

Son rêve le plus fou était de devenir une vedette internationale de la chanson. C’était notre petit secret. Dès qu’on avait décidé de collaborer. Il m’a dit :
« J’ai besoin de toi. On travaille ensemble. Tu me soutiens. Nakobosana yo te. Tu connais des choses que je ne maîtrise pas. Tu as un pouvoir que tu ignores. Désormais on est frères… ». Jusqu’à sa mort, on est restés en contact permanent. Physiquement, par téléphone ou par notre ami commun Sacré Marpeza alias Zaza. J’étais sans doute la seule personne qui pouvait lui vomir des vérités quand il  déconnait.

 

Le meilleur de sa génération.

Né à Lubefu (Kasaï  Oriental) le 14 juin, Jules Shungu Wembadio était l’ainé d’une famille de 16 enfants dont 7 garçons et 9 filles. Shungu a usé ses premières culottes d’écolier à St Jean Berckmans, à Kauka. Humanités commerciales à l’Athénée de la Victoire et à l’Institut  St André de Limete. Il apprit ensuite la sténographie à la célèbre école Pigier de la Gombe.

Sportif consommé, il a pratiqué le basket-ball (BC Quaregnon), le football et le karaté. Les anciens de Matonge savent qu’il fut entraineur adjoint de Juventus pendant cinq ans. Imanien pur sang, il n’a jamais manqué un match de Daring quand il vivait au Molokaï.

Son père, chasseur et ancien combattant (deuxième guerre mondiale) voulait qu’il devienne fonctionnaire ou juge. Jules aspirait au journalisme. Sa mère était chantre et lui apprenait à chanter juste. Comme tous les jeunes de l’époque, il s’exprimait en indubill (argot plein de codes de Kuluna de l’époque).

En dépit de la surveillance paternelle, il faisait le mur pour aller ngembonner au bar Vis-à-Vis quand son idole Kallé Jeef Kabasele Joseph, et son African Jazz, s’y produisait.

Papa Wemba accroupi portant une casquette et Nila Mbungu debout derriere entre deux jeunes femmes de Kinshasa

Papa Wemba accroupi portant une casquette et Nila Mbungu debout derriere entre deux jeunes femmes de Kinshasa

C’est vers les années 1965-66 qu’il a débuté en musique. Dans l’orchestre Junior Diamant (Vox Negro) de Bissikita. Le chanteur Lita Bembo était à l’époque son grand ami. Une passion débordante pour la musique les rapprochait. En 1969, ils décidèrent avec certains proches de créer l’orchestre Stukas Boys. « Madegral » de Papa Wemba fut la première chanson qu’ils ont répétée.

A deux semaines de la sortie officielle programmée au bar Dit Théo, DV Moanda le découvrit et réussit à le convaincre de rallier Zaïko Langa-Langa. Nyoka Longo, Manuaku Waku alias Pépé Felly, Zamuanagana et Teddy Sukami furent les premiers musiciens qui ont construit Zaiko dont la sortie officielle eût lieu Chez Hawaï.

Au sein de Zaïko, Jules Presley Shungu a composé plusieurs chansons qui l’ont révélé aux mélomanes. Notamment  « Amoureux déçu, Kadi ya Mama, La Vérité, Chouchouna, Momi oyeba, Liwa ya somo et Miyelele. ».

Feu chanteur Ifolela et le grand guitariste  Manuaku Waku l’ont aidé à enregistrer ls chansons “Lossikiya” et “Belina Leya” avec l’orchestre Belina.

 

En décembre 1974, Jules Shungu démissionna de Zaiko par solidarité envers lechanteur Evoloko Atshuamo révoqué de l’orchestre par le co-fondateur de Zaiko, monsieur DV Moanda. Avec les chanteurs Mavuela Somo, Bozi Boziana… ils créèrent la bombe, l’orchestre  Lokole Isifi ; d’où il composa  « Amazone, Ainsi va la vie et Matembele bangi ».
L’histoire retiendra que c’est lui qui eût la géniale idée d’introduire le lokole dans la musique Zaïroise moderne (rumba congolaise).

De tous les jeunes de sa génération, Kuru Yaka était sans conteste le meilleur, le plus doué. De Lokole Isifi à Viva la Musica, le chemin de la gloire fut longue et difficile. Beaucoup de circonstances tragiques comme la mort accidentelle de sa chère maman, sa mise en examen pour viol et la trahison de ses amis de Yoka Lokole ont failli le décourager.

1976. Alors que Kinshasa l’adulait, Papa Wemba est arbitrairement écroué à  la prison de Makala. Juste pour avoir dragué une fille habitant à l’entrée de la rue Kanda Kanda street. Comprenez que les jeunes musiciens étaient considérés comme des voyous par les pères de famille. C’est succès tonitruant  de Papa Wemba qui a changer les mentalités.
(Sur initiative de Nila Mbungu, matérialisée par Lilo Miango grâce à ses relations au Parquet Général de la République) Shungu a été «Libéré sur intervention de Manda Mobutu». (Notes de la rédaction: c’est Nila qui avait demandé à son ami et collègue Lilo Miango de matérialiser cette intervention. Et Lilo amena Papa Wemba au Parquet Général de la République/Building INSS Boulevard du 30 juin en utilisant la belle et neuve voiture rouge Honda d’une amie du chanteur Kester Emenaya qui s’appelle Bijoux. Un service rendu par Kester, ami de Lilo Miango. Au Parquet, Papa Wemba avait été reçu par le Prince Nkano Imana Ndjambe, grand frère de Lilo. Et le prince royal qui avait ensuite introduit Papa Wemba au près de l’Avocat Général Bile. Après cette intervention Mlle Bijoux et Lilo Miango ont déposé Papa Wemba chez lui à Matonge où son épouse les avait très bien reçus avec toute la gentillesse légendaire des mama de notre pays. Voilà un grand travail de Nila qui aura un grand effet sur la carrière internationale en Europe de Papa Wemba).

Humilié. Papa Wemba est humilié au cours d’un concert au bar «chez Un, Deux, Trois». Chassé « na Canaille kaka ! » du podium par son vieux pote le chanteur Mbuta Mashakado qu’il a imposé dans l’attaque chant de Fania all Stars de l’orchestre Yoka Lokole contre l’avis de Mavuela et Bozi Boziana !

 

«Na canaille kaka !».

Déçu par tant d’ingratitudes, Kuru se laisse harponner par le Zaiko Langa-Langa de DV Moanda. Absurde décision. Pecho Wa Ngongo et le commandant Donat Mobeti (références: grand chanteur congolais de l’orchestre Cavacha qui vit actuellement en France) vont le ramener  manu militari au Molokai (appellation du domicile de Papa Wemba, à Matonge). Le lendemain naissait l’orchestre Viva la Musica « The United stars ».

La situation étant désespérée, Sacré Marpeza, feu Issa Isassasi alias Mike Djo, Ringo, le très actif Pecho wa Ngongo, Djulman et le bouillant Lossikiya Maneno (éjecté de l’orchestre Stukas de son neveu Lita Bembo) exigèrent ma contribution pour le recrutement de musiciens. Bipoli, Jadot le Cambogdien, Reddy Amisi, Dyndo Yogo, Huit Kilos, Debaba, Emeneya et  Lidjo Kwempa furent mes poulains. Avis favorable accordé pour Stino Mubi, Maray Maray et autre Awilo Longomba.

Papa Wemba et Nila Mbungu- amis intimes

Papa Wemba et Nila Mbungu- amis intimes

Je fus le coach personnel de Papa Wemba et l’Attaché de presse officiel de Viva la Musica pendant 24 ans !

Le soutien financier de Soki Vangu (déterminé à démolir le chanteur Mavuela Somo devenu l’amant de son épouse Getou  Salay) s’avéra déterminant. Grâce à son parrainage, Viva la Musica fit un razzia en 1977. Succès incontestable des chansons « Ebalé mbonge, Mama Walli, Lisuma ya Zazou, Mère supérieure (meilleure chanson de l’année 1977, Sinza, Elu Sharufa… »

 

Le meilleur de sa génération.

Selon le chanteur Koffi Olomide (24avril 2016), la mort de Papa Wemba est une catastrophe pour la musique congolaise. Bien sûr ! Grâce à sa voix phénoménale, à son envergure internationale et à son fantastique réseau, Wemba était le parrain de la musique congolaise. Respecté et adulé depuis 1977, Wemba avait socialement le statut de dignitaire en RDC. Intouchable et incontournable.

Musicalement, il était le maître d’une prestigieuse école qui a enfanté de nombreuses célébrités. Dont notamment King Kester Emeneya, Koffi Olomide, Debaba, Dyndo Yogo (révélé dans l’orchestre Macchi), Petit Prince, Petit Aziza, Jadot le Cambodgien, Stino Mubi, Fafa de Molokai, Reddy Amisi, Maray Maray, Lidjo Kwempa, Niarkos, Rigo Star, Jiva, Bongo Wende (révélé dans Stukas), Huit Kilos, Popolipo, So Kalmery, Luciana Demingongo, Awilo Longomba, Joli Mubiala, Diki Roi…

Au summum de sa popularité, il abandonna Viva la Musica pour convoler avec son idole d’enfance Tabu Ley ! Entrainant dans son sillage le soliste Rigo star et Koffi Olomide … Idylle scellée par la chanson « Lèvres Roses et Ngambo moko ». Payé en chèque en bois, l’aventure se termina en eau de boudin…

A la création de la maison VISA 2000, Papa Wemba se livra mains et pieds à Franco Luambo Makiadi qui organisa la première tournée européenne de l’orchestre Viva la Musica. Nouvelle déception car le contrat ne fut pas totalement respecté. La fidélité de King Kester et la poigne de Sacré Marpeza lui ont permis de reconquérir le généreux public Kinois. Son duo avec le mythique Wendo dans un album (Efenda Mandundu, Bato ya masuwa …) produit par Molende KwiKwi s’avéra une très bonne opération…

 

Vedette internationale !

Quand Papa Wemba décida de s’installer en Europe en 1986, ses milliers de fans portèrent le deuil. Tous pensèrent qu’il allait échouer comme les autres. Le chanteur démentit tous les préjugés défavorables en devenant dix ans après une sommité artistique mondiale. Plusieurs tours du monde et une vingtaine d’albums de haute factures réalisés par Sec Bidens, MAIKA MUNAN, Suzy Kaseya, Shakara et Peter Gabriel ont marqué cette période dorée.

Savez-vous que sa renommée au Japon était plus forte que celle de Michael Jackson ? Les deux vedettes ont eu à se frotter sur la même scène en 1992 en Espagne pendant les Jeux Olympiques de Barcelone.

Le chanteur sénégalais Youssou Ndour le reconnait. Papa Wemba incarnait l’espoir de toute l’Afrique. « Wake up, Emotion, Foridoles, Le voyageur, Pole position, Bakala Dia Kuba, Fula Ngenge, Maitre d’école » ont mis tout le monde d’accord sur le savoir-faire d’Ekumany. Papa Wemba étant la référence. Il avait inspiré la création de l’orchestre japonais YOKA CHOC NIPPON spécialisé dans la rumba congolaise avec des chants en langue Lingala, comme vient de le dire le Japonais Rio Nakagawa (Chanteur et chef d’orchestre Yoka Choc Nippon, ville japonaise Chiba, près de Tokyo).

Ses meilleures chansons ? Pêle-mêle on peut citer Amazone, Liwa na ya somo, Pourquoi tu es partie, Mère Supérieure, Elu Sharufa, Bakala dia Kuba, Maman, Phrase, Congo moko, Analengo, Okoningana, Muana Molokai, Ekoti ya Nzube, Zonga Zonga, Fleur Betoko, Muana Ngo, Samaritain, Ile de Gorée, Ngambo moko, Lèvres Rose, Signorina, Eve Paradis, Zéa, Ufukutanu, Jeune 1er, Rendre à César, Santa, Eliana, Bukavu dawa, Proclamation, Kaokokokorobo, Wake up, Nfono Yani, La vie est belle…»

On aurait voulu qu’il meurt le plus tard possible… Dieu en a décidé autrement. Adieu mon frère.

 

Nila Mbungu/Rédaction de France.
Photos Archives Nila Mbungu,journaliste.

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Conférence de presse à Paris du politique congolais Benoît Koukebene: et voici RADIO TELEMA.

Paris. Lors de cette conférence de presse*, la vingtaine des journalistes présents ont entendu une annonce pertinente et  lourde de sens dans la pratique des conventions de l’ONU concernant le droit à l’information des peuples. C’est donc légalement et légitiment un droit inaliénable pour le public du Congo-Brazzaville. La RADIO TELEMA** a été créée et fondée par le citoyen de la République du Congo, monsieur Benoît Koukebene.

 

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ODIACE en action depuis la France avec «Dignité».

France, vie associative et un visuel culturel au service d’une bonne cause. Grâce à Anicet Mobe (membre de la rédaction du Magazine Ngambo Na Ngambo), notre média apporte une légitimité journalistique dans ses colonnes à cette oeuvre musicale. «Na ntina ya muasi ya Kongo aniokuami na bampasi ya bitumba biwuta libanda*» («pour soutenir la cause de la Femme congolaise victime des actes barbares de guerres d’agression»).

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Joseph «Kabila», responsable des violations du 8ème amendement de la Constitution des USA par cette «attaque terroriste contre Jacques Miango» : quelle signature COP21-PARIS, le 22 avril 2016, sur ce même sol américain (New York)?

Le 22 avril 2016 au siège de l’ONU, dans la ville américaine de New York, il y aura «the High-Level Signature Ceremony for the Paris Agreement on Climate Change». Mr. Joseph “Kabila” est annoncé présent là-bas sur ce sol souverain américain pour griffonner sa signature:”siatapata”(1). Même si cette cérémonie spéciale se passe au siège de l’ONU, à New York, c’est évidemment en territoire souverain du peuple américain qui possède une CONSTITUTION AMERICAINE A RESPECTER par tous sur ce sol du pays du président Barack Obama.

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Championnat du monde de Boxe/WBC, 8 avril 2016 à Moscou: le champion congolais Ilunga MAKABU soutenu par l’ex-champion Pierre Muzembo.

Depuis la ville française de Meaux (région parisienne). L’ancien champion de boxe anglaise et actuellement éducateur sportif à Meaux, Pierre Muzembo a lancé un appel «à la Debout Congolais*» pour que tous les Congolais donnent le «Mokako Sua*» au champion international Ilunga MAKABU. Natif de Kananga, Junior Ilunga MAKABU, un très grand  boxeur congolais de la République Démocratique du Congo, affronte un boxeur russe, Gregory Drodz. Ce combat de boxe de la catégorie «Lourds légers» se passe le 8 avril 2016, à Moscou, la capitale de la Fédération de Russie.

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Yoka Choc Nippon fait triompher la Rumba et la nourriture congolaises au restaurant des Japonais “Los Barbados” à Tokyo.

Echos en provenance de Tokyo merveilleusement ressentis en Europe (environnement des Congolais de la diaspora et amis du Congo dans des cités européennes). «Ya biso moko; c’est-à-dire «exclusivité du Magazine Ngambo Na Ngambo». A Tokyo,des Japonaises et Japonais ont été très émerveillés par cette “Soirée Spéciale Congo” avec la Rumba et nourriture congolaises».

La japonaise Mayumi et le bassiste Daisuke Kamikawa,à Los Barbados de Tokyo

La japonaise Mayumi et le bassiste Daisuke Kamikawa,à Los Barbados de Tokyo

Cet événement a été animé par ces grands talents japonais artistiques qui ont pu faire le déplacement de Chiba à Tokyo. Il s’agit du chanteur Rio Nakagawa (leader de l’orchestre Yoka Choc Nippon), du guitariste soliste Shimashi, du chanteur Ishi et du bassiste Daisuke Kamikawa de l’orchestre YOKA CHOC NIPPON. Selon leur manager congolais à Paris, ce groupe musical japonais spécialisé dans la Rumba congolaise avec des chants en langue internationale Lingala, peut-être très intéressant pour véhiculer les messages et réalisations du Ticad* (Sommet Japon-Afrique*).

Ces braves jeunes citoyens japonais qui aiment beaucoup cette coopération Japon-Afrique (Ticad) et tous les peuples africains étaient éblouissants, à Los Barbados. Ils ont interprété avec talent aussi les chansons de l’orchestre Victoria du feu chanteur-star King Kester Emeneya. Des plats comme FUFU, PONDU, BITEKUTEKU, MADESU…de la République Démocratique du Congo, préparés dans ce restaurant de la Japonaise Mayumi et du Japonais Daisuke Kamikawa, ont eu beaucoup de succès.

Ce restaurant LOS BARBADOS est devenu une référence internationale grâce au reportage (effectué au début de l’année 2016 à Tokyo) de la télévision internationale francophone TV5Monde réalisé par la journaliste Lise Laure Etia, célèbre et populaire dans les milieux des Congolaises et Congolais à travers le monde.

 

Cet événement s’est passé le samedi 19 mars 2016 dans la soirée à Tokyo.

Rio (droite),Ishi (au milieu) et leurs potes africains en plein spectacle "Congo Culture"à Los Barbados de Tokyo.

Rio (droite),Ishi (au milieu) et leurs potes africains en plein spectacle “Congo Culture”à Los Barbados de Tokyo.

« Our restaurant Los Barbados held a Congo event last Saturday. Many Japanese people were enjoyed Congo culture. Rio, Ishi, Shimashi and Daisuke played music of Victoria with Eagle’s Visions » (extraits d’un mail envoyé et écrit en anglais par la Japonaise Mayumi, une brave femme très brillante qui manifeste sa volonté d’apprendre la langue Lingala).

Elle arrive à Paris pour faire du shopping du 15 au 19 avril 2016 avec le bassiste Daisuke Kamikawa de Yok Choc Nippon. Mayumi achètera des produits culinaires congolais pour les amener dans son restaurant à Tokyo. Ces indications montrent le prolongement de l’attraction du succès de Tokyo lors de cet événement du samedi 19 mars 2016.

Et il y a des retombées de cet événement dont voici une concrétisation. Mme Mputu Iyombe, membre de la dynastie royale Ilongo T’onga originaire de la modeste ville de Ngongo (province Mai Ndombe/RDC) qui vit dans la région parisienne, a été sollicitée par la Japonaise Mayumi.

Ambiance de joie: samedi 19mars 2016 à Tokyo.

Ambiance de joie: samedi 19mars 2016 à Tokyo.

Cette Congolaise de France est prête à l’épauler pour les recettes culinaires du Congo. Dans l’esprit de Ticad pour les amitiés et la coopération entre des peuples d’Afrique et du Japon, madame Mputu félicite ces Japonais: «Quand ils touchent nos produits alimentaires dans leur cuisine, ils pensent à nous. Notre nourriture, c’est notre économie, notre histoire, notre terre ancestrale, notre population, notre sociologie africaine qui n’a qu’une seule racine comme le dit l’écrivain congolais Kama Sywor Kamanda, très présent au Japon. Le savant sénégalais et panafricain Cheik Anta Diop l’avait déjà mentionné par écrit aussi. La Japonaise Mayumi et moi, la Congolaise de la RDC, nous sommes déjà le Ticad à notre niveau, à notre manière…dans la dignité mutuelle. J’ai été fière quand j’ai vu le mail de la Japonaise Mayumi dans lequel elle a mentionné les mots en Lingala Fufu, Bitekuteku, Pondu, Madesu. Comme beaucoup de mes compatriotes en Europe, je salue cette soirée japonaise sur la Culture congolaise».

 

Pour cette soirée spéciale République Démocratique du Congo, les Japonais de Yoka Choc Nippon ont oeuvré en synergie avec un groupe africain du Japon nommé Eagle’s Visions.

Le Magazine Ngambo Na Ngambo publie les photos exclusives de cet événement. Et cela grâce à la Japonaise Mayum, une de deux propriétaires du restaurant “Los Barbados”. Elle qui sera à Paris du 15 au 17 avril 2016  avec son mari, le bassiste Daisuke Kamikawa de Yoka Choc Nippon qui avait participé à cette soirée du 19 mars 2016 à Tokyo.

Japonais et Africains dansent ensemble.

Japonais et Africains dansent ensemble.

Cette apparition sur scène de ces quelques membres de l’orchestre japonais Yoka Choc Nippon marque enfin le retour du contact direct avec le public. C’est aussi un message envoyé aux «Bana Bruxelles, Bana Paris, Bana Suisse, Bana Londres, bana Suède, Bana Kinshasa, Bana Congo» par ces “Bana Japon” dans la dynamique du Ticad des peuples.

Sur scène, le talent et l’énergie des amis du chanteur-leader Rio Nakagawa sont intacts et se sont juste teintés de sérénité. Leur ami intime, le feu chanteur-star congolais King Kester Emeneya (mort en France et enterré à Kinshasa) n’a pas été oublié. Ainsi, ils ont choisi de jouer des titres du répertoire de King Kester Emeneya, joués en synergie avec l’orchestre Eagle’s Visions.

 

 

Rédaction en chef FRANCE/MNBL.
Photos prises à Tokyo, restaurant Los Barbados, samedi 19 mars 2016: copyright accordé au Magazine Ngambo Na Ngambo par la Japonaise Mayumi.

 

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Deuil, «liwa mpe matanga», France: mort et vie du karatéka, Me Jim «Jungle» Makelele (témoignage du journaliste historique Nila Mbungu).

Salle Les Quatre Filles. Zone industrielle PariSud 1, N°1 rue René Mayer ou 1 Bd Jean Monet 77127 Lieusant, une ville du département français d’Ile de France, samedi 12 mars 2016 jusqu’au dimanche, 13 mars 2016 (matin): «Matanga ya nkondo Me Jim Makelele Sinda esalami kuna *». Le journaliste historique Nila Mbungu qui travaillait pour le quotidien national du soir «Elima» de la ville de Kinshasa, avait fait la connaissance dans les années 70 à Kinshasa d’un jeune qui débutait dans le karaté : Jungle Makelele, plus tard très connu dans des milieux des Congolais en Europe sous l’appellation de Me Jim Makelele. Notre confrère Nila raconte donne quelques témoignages sur la vie et la mort de ce sportif des arts martiaux qui vient décéder à Paris.

Témoignages du Journaliste historique Nila Mbungu (Région parisienne):

Le Karaté Congolais vient de perdre un de ses grands maîtres en karaté, style Shotokan. Me JIM MAKELELE, 5e dan, s’est éteint à 60 ans ! Ce champion du peuple  a eu une subite attaque cardiaque le lundi 7 mars 2016 à la Gare de Lyon, à Paris.  Transporté dans un état de comateux à L’Hôpital parisien PITIE SALPETRIERE, il est décédé le mardi 8 mars 2016 aux environs de 14 h.
Toute sa famille est bien entendu plongée dans l’affliction. Ses amis et ses fans se rassemblent et s’activent pour lui  réserver des obsèques dignes. A partir de demain 9 mars 2016, Me Tamar, Me Tex Tekiyo, Me Bob Rambo Bolabwe et monsieur Rouf Mbutanganga vont donner le programme des funérailles. Sauf un changement dans les moments qui arrivent, il sera enterré dans la région parisienne.

LE DESTIN D’UN GRAND EXPERT EN ARTS MARTIAUX.

Me Jim avec les autres karatekas

Me Jim avec les autres karatékas

Victime d’une première attaque en 2013, Me Jim est resté lucide. Reconnaissant qu’il a été guéri par les prières et l’amour de sa femme. Après plusieurs mois d’hospitalisation, il avait courageusement repris les entrainements.
Je retiens pendant cette difficile période, son incroyable dignité. Quoique le mauvais sort  grattait déjà à sa porte, il n’était nullement effrayé. Il combattait la maladie avec son énergie habituelle. Il continuait de gérer son club Lafayette sans se plaindre. Ses élèves penseront certainement à l’immortaliser en baptisant ce club de son nom.

La dernière fois que je l’ai vu, il était en grande forme. Il avait insisté pour me voir. On avait l’habitude de se fixer rendez-vous dans un café de la  Gare du Nord. Cette fois, il m’attendait sur le quai 4 de la gare de Lyon. Il voulait me présenter des cinéastes qui préparaient un documentaire sur lui. Comme d’habitude, il sollicitait mon avis pour les aspects techniques. La rencontre étant reportée pour des raisons qu’il n’a pas jugées utile de m’expliquer, on a prolongé la soirée chez le chanteur congolais CANTA NYBOMA, à Montreuil. Il semblait serein mais détaché. Son regard s’est animé seulement pendant les débats sur les échéances politiques en Afrique. Infiniment intelligent, il écoutait avant de donner son point de vue. Sans détours et sans hypocrisie. Les émotions totalement maîtrisées. Je ne savais pas qu’en se quittant ce jour là, je ne reverrai plus Jungle vivant.

Étonné qu’il ne me relance pas, je l’ai appelé les samedi 5 et dimanche 6 mars 2016. Répondeur ! Je ne me suis pas inquiété. Dragon (c’est son autre surnom) rappelle toujours. Mon répondeur garde un message de 8 secondes qu’il m’a laissé lundi 7 mars à 10h43 : «Nils ! C’est moi, Me Jim…Rappelle ! »

Quelques heures plus tard, son destin basculait. A la fameuse gare de Lyon. Comment vous dire ce que je ressens.
J’ai perdu un complice cher. Un homme d’une intelligence et d’une intégrité admirables. Notre amitié c’est une belle histoire sans tache. Il m’appréciait et me respectait. J’étais l’une des rares personnes qui osaient le taquiner. Cet homme était  dangereux mais pas du tout un voyou. Il cognait seulement lorsque son intégrité physique était menacée. Comme ce jour de juin 2009 où il a démoli quatre malabars  qui l’avaient agressé dans une station service de l’A 6. A l’arrivée de la Police,  les agresseurs gisaient dans une mare de sang.

 

Jim Makelele Sinda.

Jim Makelele Sinda.

Me Jim aimait l’excellence et la rigueur. De son vivant, sa force et sa maîtrise des arts martiaux ne se contestaient pas. Libre de conscience, il n’était ni couard ni flatteur. D’aucuns connaissaient son patriotisme. Malgré les dictatures, sa pensée était libérée. Ses projets étaient intéressants mais il était fatigué de répéter les mêmes conseils aux gens qui ne le comprenaient pas. Le sport congolais allait mal parce que, disait-il, on négligeait les experts au profit des thuriféraires.

Aurait-il accepté de devenir le coach de l’équipe nationale du Karaté ? Certainement pas. Son club Lafayette et ses champions avaient encore besoin de lui. Il n’allait pas s’engager dans un projet incertain. En 1997 déjà il avait refusé d’intégrer les Services spéciaux Congolais !

Intrinsèquement honnête, SENSEI JIM s’éloignait systématiquement du mal. Symbole de joie de vivre et de la simplicité, il a acquis à Paris le statut d’un MAITRE-PROTECTEUR des faibles. Lorsqu’un problème surgissait dans sa famille c’est lui qui jouait le réconciliateur.

 

CHAMPION POUR TOUJOURS.

Fils de papa SINDA et de Mama MPESE, JIM MAKELELE SINDA naquit dans une famille de 4 garçons (André Makelele, Magie et Louison) et 4 filles(Clémentine, Anne, Françoise et Aline). Ceinture noire 5e dan, professeur de karaté et fondateur du club LAFAYETTE de Paris, il a fait des formations en Management et Gestion d’entreprises. Il était administrateur d’un club sportif et d’une société de gardiennage à Paris.

Très bon milieu offensif, Jim Makelele a joué au  football dans Manaya et Daring de Kinshasa. En Europe, il a brillé dans Roussel, AC Roma(Italie), Brunoy, Melun, Villefranche, KB Danemark et Portimonense (Portugal).
En Arts martiaux Me Jungle a su cumuler le judo (Ceinture marron), le Jiu-jutsui (expert), la Boxe Thai, la Boxe anglaise, le Tae-Kwendo et le Karaté Shotokan.

A Kinshasa: Claude,Nila et Jim.

A Kinshasa: Claude,Nila et Jim.

Formé par Me Kinsala, il a eu la chance de bénéficier des enseignements des célèbres maîtres Schrinder, Chouraqui et Boutboul Albert au sein des clubs Daguerre, Lafayette, Energie 77, MC Epinay, Cosec, Brunoy et Samouraï.

Les archives de Lafayette et de la Fédération Française de Karaté prouvent qu’il a été plusieurs fois champion ILE DE FRANCE. Son CV officiel affiche plus de 20 stages effectués en France. Combattant exceptionnel, il a gagné 270 combats contre une défaite. Aucun nul ! Le « Suri-konde yoko geri » était son arme fatale.
Sur le tatamis, Jim devenait un fauve. Inaccessible et impitoyable. D’où son surnom de JUNGLE. Rien que pour les services rendus à ses compatriotes et autres amis, Me JIM MAKELELE est certainement  auprès de Jésus-Christ là haut.

Nila  Mbungu/Rédaction France.Photos archives Nila Mbungu.

*Information source: secrétariat AAFS

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Union Européenne :…nécessité des sanctions ciblées contre des gens de Joseph “Kabila”.

Union Européenne (Parlement Européen) et République Démocratique du Congo: voici ce document du Parlement Européen, un des grands partenaires de l’Etat de la République Démocratique du Congo (Ne pas confondre ce partenariat privilégié avec des individus au pouvoir en RDC, un pays sous occupation). Un des points qu’il est pertinent de retenir dans ces propositions de Résolution Commune est la nécessité des sanctions ciblées contre des individus collaborateurs du système josephite très violent de Joseph “Kabila”(saisies des comptes bancaires et autres biens…privation des visas).

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Famille Pierre Muzembo, Mlle Ilyana Bavueza et Marius Baende : l’histoire victorieuse des Léopards à Kigali continue en Europe.

Europe. Victoire géopolitique chez des Congolais de l’Europe avec la victoire des Léopards à Kigali : l’histoire continue. Le Congolais Marius Baende (société civile, Europe), la très jeune joueuse de football Ilyana Bavueza (département Essonne, France) et la famille des champions de boxe Muzembo (Meaux, département Seine et Marne, France) affichent en permanence  des idées-forces dans leur dignité pour continuer à auréoler le message du peuple issu de cette victoire des footballeurs internationaux locaux de la RDC. (Rappel: victoire contre le Mali lors de la finale du CHAN 2016 par un score de 3-0).

 

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Verdict de l’affaire CPI-Jean Pierre Bemba, du 21 mars 2016: Emmanuel Ikabanga du MLC-France à La Haye pour soutenir JP.Bemba.

Pays-Bas, Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye et intense moment dans des milieux des Congolaises et Congolais de France autour de la date du 21 mars 2016. Ce jour-J est un moment très important pour l’homme politique Emmanuel Ikabanga du parti politique congolais MLC car la CPI communiquera sa décision d’acquitter ou de condamner le leader historique du MLC (Mouvement de Libération du Congo), le Congolais Jean-Pierre Bemba.

 

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Mairie de Paris,9/03/2016,14H: 52 personnalités féminines de l’Europe et avocat Rety Hamuli lancent la campagne “création Tribunal Pénal International en RDCongo”.

France. A la Mairie de Paris (Salon des Arcades 5 rue Lobau 75004 Paris), le mercredi 9 mars 2016 de 14H à 18H. Une expression en Lingala (une langue internationale fdu Congo)  proclame que «Likambo monene eluki banganga»(1). Ainsi pour  le “FEMICIDE* (GENOCIDE)” qui se déroule en République Démocratique du Congo, une initiative de la «Campagne des 52 Personnalités Féminines» de l’Europe, sera matérialisée par le lancement de l’opération pour la création du Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo.

 

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Décès à Kinshasa du Chanteur Champro King, vedette de la rumba congolaise (années 60-70) : France, Belgique, Japon… parlent de lui.

Echos dans la diaspora en Occident. Le chanteur Champro King vient de décéder à Kinshasa, le vendredi 19 février 2016, vers 20 heures de suite d’une maladie. Cette triste nouvelle nous a été communiquée le samedi 20 février 2016 à 15H04 par son petit frère Toussaint Mavoungou Tchapi, une des figures politiques connues dans la diaspora du Congo-Brazzaville en France: «Je suis très perturbé et trop triste. Yaya akufi lobi. Yaya na ngai Champro King…»*.

 

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