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Devoir de penser à ces Congolais irradiés par l’Etat belge (72ème commémoration par le Japon du 1er bombardement atomique de l’histoire à Hiroshima)

72 ans déjà. Bombardement nucléaire américain à Hiroshima et ces Congolais irradiés de Shinkolobwe, victimes aussi du processus de la fabrication de cette bombe atomique USA. Dans la diaspora congolaise, on amorce cette prise de conscience à propos ces filles et fils du Congo qui avaient été irradiés (Uranium de Shinkolobwe). En ce jour du dimanche 6 août 2017, le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO initie le devoir de penser à ces Congolais irradiés. Oui, irradiés et radiés de l’histoire. Notre média panafricain en Europe fait cette amorce en synergie avec quelques princesses et princes royaux de la Dynastie Ndonga Nkenge (une des nombreuses familles royales de l’actuelle RDC/République Démocratique du Congo).

Ces Congolais, devenus des irradiés, avaient été chosifiés auparavant pour extraire des tonnes d’uranium de la mine de Shinkolobwe, située au Congo. Cet uranium avait été vendu à des responsables des Etats Unis d’Amérique par ces Belges concernés, cupides et calculateurs*.

Hiroshima:1ère bombe atomique explose

Hiroshima:1ère bombe atomique explose

C’était lors de la 2ème Guerre Mondiale (1940-45). Ainsi cet uranium du Congo avait servi beaucoup à la fabrication de la bombe atomique américaine lâchée sur la ville japonaise d’Hiroshima provoquant par la suite le décès de plus de 140.000 morts japonais. Cette tragédie était arrivée le 6 août 1945, à 08h15 heure locale japonaise. Et à cet instant, aucune Noire Congolaise, aucun Noir Congolais ; personne n’était au courant de ce bombardement américain et explosion nucléaire. Donc, stop aux mensonges pour salir le peuple noir du Congo : le peuple du Congo n’a jamais été ni de près ni de loin responsable de ce bombardement atomique avec des milliers des civils japonais. Notre Congo était en ce moment sous occupation belge.

“Ndenge batu ya ekolo Kongo bakufaka kuna na Shinkolobwe mpo na mikakatanu ya uranium.Uranium wana elulamaka na bamindele misusu ya Belgique. Likwa ya likama ya bawei ya Shinkolobwe esengi bana ya RDC bakanisaka bawei wana”(1). En ce même jour du dimanche 6 août 2017, l’Etat et le peuple du Japon commémorent le premier bombardement atomique de l’Histoire, qui avait anéanti Hiroshima ; il y 72 ans. Des médias japonais et des journalistes en Europe, en ont parlé beaucoup. Mais, aucun journaliste en Occident n’a eu un seul mot sur ces irradiés congolais.

 

Ces réseaux des responsables belges pour l’uranium du Congo: quelle attitude actuelle pour la diaspora congolaise ?

Il est impératif que le peuple du Congo à trvers sa diaspora et ses éclaireurs publics congolais en Occident commencent à donner de la visibilité internationale à ces victimes congolaises décédés massivement après avoir été irradiées. Ces profiteurs belges très cupides et responsables de violation des droits de l’homme n’ont affiché que du silence et du mépris à la dignité humaine de ces Noirs Congolais irradiés. L’Etat du Royaume de Belgique a une responsabilité historique à propos de ces Congolais irradiés.

Pour nos journalistes congolais du Magazine Ngambo Na Ngambo, il y a déjà cet article à caractère éditorial visant à installer ce devoir national congolais dans des mentalités des Congolaises et Congolais de la diaspora en Europe, au Congo et chez des amis de la population de la République Démocratique du Congo.

 

Sous le soleil et ses températures très élevées : la barbarie de l’Etat colonial belge avec sa société à charte belge UMHK et trop de Congolais irradiés.

Mine de Shinkolobwe:une vue partielle dans les années 20.

Mine de Shinkolobwe:une vue partielle dans les années 20.

Notre rédaction a consulté certains livres qui frôlent cette problématique de l’uranium de Shinkolobwe. Hélas, à notre grand regret, c’était uniquement des sources belges. Rien sur ces victimes congolaises. Des scientifiques congolais de la République Démocratique du Congo devraient faire connaître leurs travaux par rapport à ces très nombreux irradiés congolais. D’abord, surtout auprès des médias congolais en Occident et au Congo.

Conditions de ce travail forcé. Cet uranium congolais de la bombe américaine était extrait de la mine congolaise de Shinkolobwe (dans l’actuelle RDC, région nommée généralement Katanga). Et c’est à partir de septembre 1942 que l’Union minière du Haut Katanga (UMHK) et certains réseaux politico-militaires nébuleux en Occident, que cet uranium a été fourni à des officiels des USA. Ainsi marche la loi du plus fort. C’est la loi anti-droits du peuple congolais pour ces matières premières congolaise. La population noire du Congo n’a jamais été consultée.

Ces Congolais étaient contraints d’extraire cet uranium avec des moyens rudimentaires.Certains de ces Congolais utilisaient aussi leurs mains pour ce travail de forçat. C’était un boulot des esclaves noirs au service des groupuscules des maîtres Blancs Belges flamands-wallons-allemands. Ces potentats faisaient même chier le peuple belge dans des grèves et affrontements sur le sol belge européen.

Et ces vaillants Congolais irradiés de Shinkolobwe sont parmi les conséquences criminelles des actes de ces immigrés belges fanatiques, racistes qui occupèrent le Congo des ancêtres des actuels Congolais. Celles et ceux qui avaient de la résistance, avaient été exécutés. Ainsi que dire quand ces mêmes Belges proclamaient combattre le dangereux Adolf Hitler et son système d’occupation.

 

Ces Congolais irradiés n’ont aucun monument aujourd’hui au Congo.

Un monument à bâtir pour ces Congolais irradiés à Shinkolobwe pour une guerre entre Occidentaux (40-45).

Un monument à bâtir pour ces Congolais irradiés à Shinkolobwe pour une guerre entre Occidentaux (40-45).

En guise de remerciements de la part des officiels des USA, le Royaume de Belgique a obtenu très tôt un accès à la technologie nucléaire américaine. Cela avait permis aux Flamands, aux Wallons et à la minorité allemande (les 3 “tribus” du Royaume de Belgique) de développer pour le Centre d’étude de l’énergie nucléaire à Mol, une commune néerlandophone qui se trouve dans la province d’Anvers.

Pour ces Congolaises et Congolais décédés après avoir été irradiés, la piste de ce Centre d’Etude de l’énergie nucléaire de Mol, peut être une des pistes pour dédommager la mémoire et les peuples dont étaient issus ces irradiés. Et construire un monument pour la dignité humaine de ces braves irradiés de Shinkolobwe.

 

 

Lilo Miango/Rédaction de Paris et Lupungu Ndjate Albert/Rédaction de Genève, Suisse.

 

*Nos journalistes congolais de l’Europe ont déjà quelques noms de ces Belges.
(1) Phrases en langue internationale Lingala.

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