Prix international Unesco-Guinée Equatoriale 2016: la légitimité des jeunes de la diaspora africaine d’y assister.

A travers l’Europe: une nécessité d’une présence valorisée et non plus du tout symbolique des jeunes de la diaspora africaine lors de la remise de l’édition 2016 du Prix international Unesco-Guinée Equatoriale pour la recherche en sciences de la vie*. Face à des «idéologies savantes» d’un type Occident qui les cantonnent dans des formats quotidiens ou événementiels «jeunes des cités, petits jeunes, jeunes des banlieues…», ces jeunes âgés d’une quinzaine ou vingtaine d’années veulent faire progresser la réalité et les valeurs de ce que peut représenter ce Prix aux yeux des générations de cette jeunesse africaine de l’Europe.

A la lumière de ce Prix, les progrès de la Guinée Equatoriale rencontrent une dynamique de popularité chez ces jeunes de la diaspora africaine. Diaspora Africaine, c’est-à-dire que certains ont des nationalités des pays européens et d’autres ont des nationalités des pays africains mais tous ces jeunes revendiquent leurs racines africaines. Le MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO, premier média en Europe pour la dynamique de la création des Etats Unis d’Afrique, a ouvert ses colonnes pour ces jeunes de la Belgique, la Suisse, l’Angleterre, la France… «Bosolo okati ya bilenge ya Afrika,awa na bikolo ya poto» [1].

France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Suisse…: jeunes filles de la dynastie Ndonga Nkenge (fondée fin 17ème siècle par la “MUKOKO” (“Grande Reine”) Lompata, au Nord-Ouest de l’actuel territoire de la République Démocratique du Congo).

Pour l’édition 2016 du Prix international UNESCO-GUINEE EQUATORIALE, ces jeunes africains en Europe estiment qu’ils ont aussi leurs places pour assister le jour “J” de la tenue de cette cérémonie. Pourquoi? Leur réponse est qu’on doit valoriser leur présence et « les sciences de la vie » dès l’origine de l’Humanité et le type de l’être humain qui peuple notre planète entière, sont originaires de l’Afrique.

Que des «sociétés savantes» de l’UNESCO regardent du côté de nous, jeunes originaires de l’Afrique, disent ces jeunes femmes.

Il y a des déclics qui peuvent surgir dans notre jeunesse africaine de l’Europe, en assistant à ce genre de cérémonie. Et ces déclics peuvent multiplier des vocations de devenir des chercheurs. Au final, c’est tout bénéfique pour les terres de nos ancêtres. Tel est le message que nos journalistes ont entendu après des échanges avec ces jeunes filles très ouvertes aux réalités de ces temps qui courent. Et ces temps comprennent aussi les réalités du Prix international Unesco-Guinée Equatoriale pour la recherche en sciences de la vie.

En Belgique: planifier pour inviter.

Des jeunes de la diaspora africaine estiment que l’UNESCO devrait planifier et mieux les inviter. Il y a des frais généraux extraits du gros chèque du donateur. Ils déclarent que c’est pour valoriser des représentants de la jeunesse africaine du Royaume de Belgique d’autant plus que ces jeunes savent qu’il y a des personnalités des divers milieux aisés qui font plus de 8.000Km ou 9000Km pour cette cérémonie annuelle.

A notre média, certains ont fait noter ce contenu lu sur internet (dans un document de l’Unesco): « les objectifs du prix sont liés à la fonction centrale de programme de l’UNESCO d’encourager la recherche et la mise en place et le développement de réseaux de centres d’excellence en sciences de la vie ». Encourager des recherches passe aussi par inviter ces jeunes.
« Et qui dit encourager dans la voie des recherches auprès de la jeunesse ou jeunesse africaine de l’Europe, cela veut dire l’avenir », a déclaré la jeune Nkoy.

Jeunesse africaine de Genève (Suisse) : un état des lieux sur ce Prix Unesco-Guinée Equatoriale.

Une fois de plus en cette année de 2016, l’Afrique est à l’honneur pour le bien de l’Humanité. Et cela grâce au donateur, la Guinée Equatoriale, qui suscite la curiosité, et qui bénéficie de l’intérêt des scientifiques et des chercheurs de tout bords. Non pas pour son sous-sol ou ses eaux dont le pétrole regorge, mais pour d’autres critères dont les valeurs ne sont pas seulement marchandes ; la «science».

Ce Prix international UNESCO-GUINEE EQUATORIALE pour la recherche en sciences de la vie montre que l’Unesco avait attribué des mérites pour ce Prix à ce jeune Etat, c’est l’interpellation de toute la jeunesse africaine dans la diaspora en Europe.

Activement mis à l’écart, ou victimisée par des stéréotypes de faciès totalement dénigrant la jeunesse Africaine des certains quartiers intellectuels de Genève, s’insurge pour avoir manqué de sa présence à cet évènement de dimension internationale. Va-t-on penser à inviter des membres de cette jeunesse africaine de Genève pour cette édition 2016 ?

Des jeunes de la diaspora ont concluent que les responsables du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO qui n’épargnent aucun effort pour mener leur lutte sans merci pour la reconnaissance des valeurs, des Africains, portent son drapeau plus haut, non seulement pour accompagner toujours cette désignation avec tous les honneurs depuis la première édition, mais aussi déplorer l’absence à ce genre de manifestations de la jeunesse africaine de Genève.

Albert Lupungu Ndjate,secrétaire général Magazine Ngambo Na Ngambo.

Albert Lupungu Ndjate, secrétaire général Magazine Ngambo Na Ngambo.

Lilo Miango/Rédaction de Paris et Albert Lupungu Ndjate/Rédaction centrale-Europe, Genève.
Photo, Genève, Suisse Albert Lupungu : copyright Magazine Ngambo na Ngambo.
Illustration : Unesco

[1] Phrase en Lingala, une langue internationale dont le terroir est le Congo (la réalité qui vient des jeunes de la diaspora africaine, des résidants dans des pays européens).
*Date prévue de cette cérémonie non communiquée officiellement à notre média: samedi 8 octobre 2016.