Archive pour mars, 2016

Yoka Choc Nippon fait triompher la Rumba et la nourriture congolaises au restaurant des Japonais “Los Barbados” à Tokyo.

Echos en provenance de Tokyo merveilleusement ressentis en Europe (environnement des Congolais de la diaspora et amis du Congo dans des cités européennes). «Ya biso moko; c’est-à-dire «exclusivité du Magazine Ngambo Na Ngambo». A Tokyo,des Japonaises et Japonais ont été très émerveillés par cette “Soirée Spéciale Congo” avec la Rumba et nourriture congolaises».

La japonaise Mayumi et le bassiste Daisuke Kamikawa,à Los Barbados de Tokyo

La japonaise Mayumi et le bassiste Daisuke Kamikawa,à Los Barbados de Tokyo

Cet événement a été animé par ces grands talents japonais artistiques qui ont pu faire le déplacement de Chiba à Tokyo. Il s’agit du chanteur Rio Nakagawa (leader de l’orchestre Yoka Choc Nippon), du guitariste soliste Shimashi, du chanteur Ishi et du bassiste Daisuke Kamikawa de l’orchestre YOKA CHOC NIPPON. Selon leur manager congolais à Paris, ce groupe musical japonais spécialisé dans la Rumba congolaise avec des chants en langue internationale Lingala, peut-être très intéressant pour véhiculer les messages et réalisations du Ticad* (Sommet Japon-Afrique*).

Ces braves jeunes citoyens japonais qui aiment beaucoup cette coopération Japon-Afrique (Ticad) et tous les peuples africains étaient éblouissants, à Los Barbados. Ils ont interprété avec talent aussi les chansons de l’orchestre Victoria du feu chanteur-star King Kester Emeneya. Des plats comme FUFU, PONDU, BITEKUTEKU, MADESU…de la République Démocratique du Congo, préparés dans ce restaurant de la Japonaise Mayumi et du Japonais Daisuke Kamikawa, ont eu beaucoup de succès.

Ce restaurant LOS BARBADOS est devenu une référence internationale grâce au reportage (effectué au début de l’année 2016 à Tokyo) de la télévision internationale francophone TV5Monde réalisé par la journaliste Lise Laure Etia, célèbre et populaire dans les milieux des Congolaises et Congolais à travers le monde.

 

Cet événement s’est passé le samedi 19 mars 2016 dans la soirée à Tokyo.

Rio (droite),Ishi (au milieu) et leurs potes africains en plein spectacle "Congo Culture"à Los Barbados de Tokyo.

Rio (droite),Ishi (au milieu) et leurs potes africains en plein spectacle “Congo Culture”à Los Barbados de Tokyo.

« Our restaurant Los Barbados held a Congo event last Saturday. Many Japanese people were enjoyed Congo culture. Rio, Ishi, Shimashi and Daisuke played music of Victoria with Eagle’s Visions » (extraits d’un mail envoyé et écrit en anglais par la Japonaise Mayumi, une brave femme très brillante qui manifeste sa volonté d’apprendre la langue Lingala).

Elle arrive à Paris pour faire du shopping du 15 au 19 avril 2016 avec le bassiste Daisuke Kamikawa de Yok Choc Nippon. Mayumi achètera des produits culinaires congolais pour les amener dans son restaurant à Tokyo. Ces indications montrent le prolongement de l’attraction du succès de Tokyo lors de cet événement du samedi 19 mars 2016.

Et il y a des retombées de cet événement dont voici une concrétisation. Mme Mputu Iyombe, membre de la dynastie royale Ilongo T’onga originaire de la modeste ville de Ngongo (province Mai Ndombe/RDC) qui vit dans la région parisienne, a été sollicitée par la Japonaise Mayumi.

Ambiance de joie: samedi 19mars 2016 à Tokyo.

Ambiance de joie: samedi 19mars 2016 à Tokyo.

Cette Congolaise de France est prête à l’épauler pour les recettes culinaires du Congo. Dans l’esprit de Ticad pour les amitiés et la coopération entre des peuples d’Afrique et du Japon, madame Mputu félicite ces Japonais: «Quand ils touchent nos produits alimentaires dans leur cuisine, ils pensent à nous. Notre nourriture, c’est notre économie, notre histoire, notre terre ancestrale, notre population, notre sociologie africaine qui n’a qu’une seule racine comme le dit l’écrivain congolais Kama Sywor Kamanda, très présent au Japon. Le savant sénégalais et panafricain Cheik Anta Diop l’avait déjà mentionné par écrit aussi. La Japonaise Mayumi et moi, la Congolaise de la RDC, nous sommes déjà le Ticad à notre niveau, à notre manière…dans la dignité mutuelle. J’ai été fière quand j’ai vu le mail de la Japonaise Mayumi dans lequel elle a mentionné les mots en Lingala Fufu, Bitekuteku, Pondu, Madesu. Comme beaucoup de mes compatriotes en Europe, je salue cette soirée japonaise sur la Culture congolaise».

 

Pour cette soirée spéciale République Démocratique du Congo, les Japonais de Yoka Choc Nippon ont oeuvré en synergie avec un groupe africain du Japon nommé Eagle’s Visions.

Le Magazine Ngambo Na Ngambo publie les photos exclusives de cet événement. Et cela grâce à la Japonaise Mayum, une de deux propriétaires du restaurant “Los Barbados”. Elle qui sera à Paris du 15 au 17 avril 2016  avec son mari, le bassiste Daisuke Kamikawa de Yoka Choc Nippon qui avait participé à cette soirée du 19 mars 2016 à Tokyo.

Japonais et Africains dansent ensemble.

Japonais et Africains dansent ensemble.

Cette apparition sur scène de ces quelques membres de l’orchestre japonais Yoka Choc Nippon marque enfin le retour du contact direct avec le public. C’est aussi un message envoyé aux «Bana Bruxelles, Bana Paris, Bana Suisse, Bana Londres, bana Suède, Bana Kinshasa, Bana Congo» par ces “Bana Japon” dans la dynamique du Ticad des peuples.

Sur scène, le talent et l’énergie des amis du chanteur-leader Rio Nakagawa sont intacts et se sont juste teintés de sérénité. Leur ami intime, le feu chanteur-star congolais King Kester Emeneya (mort en France et enterré à Kinshasa) n’a pas été oublié. Ainsi, ils ont choisi de jouer des titres du répertoire de King Kester Emeneya, joués en synergie avec l’orchestre Eagle’s Visions.

 

 

Rédaction en chef FRANCE/MNBL.
Photos prises à Tokyo, restaurant Los Barbados, samedi 19 mars 2016: copyright accordé au Magazine Ngambo Na Ngambo par la Japonaise Mayumi.

 

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Deuil, «liwa mpe matanga», France: mort et vie du karatéka, Me Jim «Jungle» Makelele (témoignage du journaliste historique Nila Mbungu).

Salle Les Quatre Filles. Zone industrielle PariSud 1, N°1 rue René Mayer ou 1 Bd Jean Monet 77127 Lieusant, une ville du département français d’Ile de France, samedi 12 mars 2016 jusqu’au dimanche, 13 mars 2016 (matin): «Matanga ya nkondo Me Jim Makelele Sinda esalami kuna *». Le journaliste historique Nila Mbungu qui travaillait pour le quotidien national du soir «Elima» de la ville de Kinshasa, avait fait la connaissance dans les années 70 à Kinshasa d’un jeune qui débutait dans le karaté : Jungle Makelele, plus tard très connu dans des milieux des Congolais en Europe sous l’appellation de Me Jim Makelele. Notre confrère Nila raconte donne quelques témoignages sur la vie et la mort de ce sportif des arts martiaux qui vient décéder à Paris.

Témoignages du Journaliste historique Nila Mbungu (Région parisienne):

Le Karaté Congolais vient de perdre un de ses grands maîtres en karaté, style Shotokan. Me JIM MAKELELE, 5e dan, s’est éteint à 60 ans ! Ce champion du peuple  a eu une subite attaque cardiaque le lundi 7 mars 2016 à la Gare de Lyon, à Paris.  Transporté dans un état de comateux à L’Hôpital parisien PITIE SALPETRIERE, il est décédé le mardi 8 mars 2016 aux environs de 14 h.
Toute sa famille est bien entendu plongée dans l’affliction. Ses amis et ses fans se rassemblent et s’activent pour lui  réserver des obsèques dignes. A partir de demain 9 mars 2016, Me Tamar, Me Tex Tekiyo, Me Bob Rambo Bolabwe et monsieur Rouf Mbutanganga vont donner le programme des funérailles. Sauf un changement dans les moments qui arrivent, il sera enterré dans la région parisienne.

LE DESTIN D’UN GRAND EXPERT EN ARTS MARTIAUX.

Me Jim avec les autres karatekas

Me Jim avec les autres karatékas

Victime d’une première attaque en 2013, Me Jim est resté lucide. Reconnaissant qu’il a été guéri par les prières et l’amour de sa femme. Après plusieurs mois d’hospitalisation, il avait courageusement repris les entrainements.
Je retiens pendant cette difficile période, son incroyable dignité. Quoique le mauvais sort  grattait déjà à sa porte, il n’était nullement effrayé. Il combattait la maladie avec son énergie habituelle. Il continuait de gérer son club Lafayette sans se plaindre. Ses élèves penseront certainement à l’immortaliser en baptisant ce club de son nom.

La dernière fois que je l’ai vu, il était en grande forme. Il avait insisté pour me voir. On avait l’habitude de se fixer rendez-vous dans un café de la  Gare du Nord. Cette fois, il m’attendait sur le quai 4 de la gare de Lyon. Il voulait me présenter des cinéastes qui préparaient un documentaire sur lui. Comme d’habitude, il sollicitait mon avis pour les aspects techniques. La rencontre étant reportée pour des raisons qu’il n’a pas jugées utile de m’expliquer, on a prolongé la soirée chez le chanteur congolais CANTA NYBOMA, à Montreuil. Il semblait serein mais détaché. Son regard s’est animé seulement pendant les débats sur les échéances politiques en Afrique. Infiniment intelligent, il écoutait avant de donner son point de vue. Sans détours et sans hypocrisie. Les émotions totalement maîtrisées. Je ne savais pas qu’en se quittant ce jour là, je ne reverrai plus Jungle vivant.

Étonné qu’il ne me relance pas, je l’ai appelé les samedi 5 et dimanche 6 mars 2016. Répondeur ! Je ne me suis pas inquiété. Dragon (c’est son autre surnom) rappelle toujours. Mon répondeur garde un message de 8 secondes qu’il m’a laissé lundi 7 mars à 10h43 : «Nils ! C’est moi, Me Jim…Rappelle ! »

Quelques heures plus tard, son destin basculait. A la fameuse gare de Lyon. Comment vous dire ce que je ressens.
J’ai perdu un complice cher. Un homme d’une intelligence et d’une intégrité admirables. Notre amitié c’est une belle histoire sans tache. Il m’appréciait et me respectait. J’étais l’une des rares personnes qui osaient le taquiner. Cet homme était  dangereux mais pas du tout un voyou. Il cognait seulement lorsque son intégrité physique était menacée. Comme ce jour de juin 2009 où il a démoli quatre malabars  qui l’avaient agressé dans une station service de l’A 6. A l’arrivée de la Police,  les agresseurs gisaient dans une mare de sang.

 

Jim Makelele Sinda.

Jim Makelele Sinda.

Me Jim aimait l’excellence et la rigueur. De son vivant, sa force et sa maîtrise des arts martiaux ne se contestaient pas. Libre de conscience, il n’était ni couard ni flatteur. D’aucuns connaissaient son patriotisme. Malgré les dictatures, sa pensée était libérée. Ses projets étaient intéressants mais il était fatigué de répéter les mêmes conseils aux gens qui ne le comprenaient pas. Le sport congolais allait mal parce que, disait-il, on négligeait les experts au profit des thuriféraires.

Aurait-il accepté de devenir le coach de l’équipe nationale du Karaté ? Certainement pas. Son club Lafayette et ses champions avaient encore besoin de lui. Il n’allait pas s’engager dans un projet incertain. En 1997 déjà il avait refusé d’intégrer les Services spéciaux Congolais !

Intrinsèquement honnête, SENSEI JIM s’éloignait systématiquement du mal. Symbole de joie de vivre et de la simplicité, il a acquis à Paris le statut d’un MAITRE-PROTECTEUR des faibles. Lorsqu’un problème surgissait dans sa famille c’est lui qui jouait le réconciliateur.

 

CHAMPION POUR TOUJOURS.

Fils de papa SINDA et de Mama MPESE, JIM MAKELELE SINDA naquit dans une famille de 4 garçons (André Makelele, Magie et Louison) et 4 filles(Clémentine, Anne, Françoise et Aline). Ceinture noire 5e dan, professeur de karaté et fondateur du club LAFAYETTE de Paris, il a fait des formations en Management et Gestion d’entreprises. Il était administrateur d’un club sportif et d’une société de gardiennage à Paris.

Très bon milieu offensif, Jim Makelele a joué au  football dans Manaya et Daring de Kinshasa. En Europe, il a brillé dans Roussel, AC Roma(Italie), Brunoy, Melun, Villefranche, KB Danemark et Portimonense (Portugal).
En Arts martiaux Me Jungle a su cumuler le judo (Ceinture marron), le Jiu-jutsui (expert), la Boxe Thai, la Boxe anglaise, le Tae-Kwendo et le Karaté Shotokan.

A Kinshasa: Claude,Nila et Jim.

A Kinshasa: Claude,Nila et Jim.

Formé par Me Kinsala, il a eu la chance de bénéficier des enseignements des célèbres maîtres Schrinder, Chouraqui et Boutboul Albert au sein des clubs Daguerre, Lafayette, Energie 77, MC Epinay, Cosec, Brunoy et Samouraï.

Les archives de Lafayette et de la Fédération Française de Karaté prouvent qu’il a été plusieurs fois champion ILE DE FRANCE. Son CV officiel affiche plus de 20 stages effectués en France. Combattant exceptionnel, il a gagné 270 combats contre une défaite. Aucun nul ! Le « Suri-konde yoko geri » était son arme fatale.
Sur le tatamis, Jim devenait un fauve. Inaccessible et impitoyable. D’où son surnom de JUNGLE. Rien que pour les services rendus à ses compatriotes et autres amis, Me JIM MAKELELE est certainement  auprès de Jésus-Christ là haut.

Nila  Mbungu/Rédaction France.Photos archives Nila Mbungu.

*Information source: secrétariat AAFS

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Union Européenne :…nécessité des sanctions ciblées contre des gens de Joseph “Kabila”.

Union Européenne (Parlement Européen) et République Démocratique du Congo: voici ce document du Parlement Européen, un des grands partenaires de l’Etat de la République Démocratique du Congo (Ne pas confondre ce partenariat privilégié avec des individus au pouvoir en RDC, un pays sous occupation). Un des points qu’il est pertinent de retenir dans ces propositions de Résolution Commune est la nécessité des sanctions ciblées contre des individus collaborateurs du système josephite très violent de Joseph “Kabila”(saisies des comptes bancaires et autres biens…privation des visas).

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Famille Pierre Muzembo, Mlle Ilyana Bavueza et Marius Baende : l’histoire victorieuse des Léopards à Kigali continue en Europe.

Europe. Victoire géopolitique chez des Congolais de l’Europe avec la victoire des Léopards à Kigali : l’histoire continue. Le Congolais Marius Baende (société civile, Europe), la très jeune joueuse de football Ilyana Bavueza (département Essonne, France) et la famille des champions de boxe Muzembo (Meaux, département Seine et Marne, France) affichent en permanence  des idées-forces dans leur dignité pour continuer à auréoler le message du peuple issu de cette victoire des footballeurs internationaux locaux de la RDC. (Rappel: victoire contre le Mali lors de la finale du CHAN 2016 par un score de 3-0).

 

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Verdict de l’affaire CPI-Jean Pierre Bemba, du 21 mars 2016: Emmanuel Ikabanga du MLC-France à La Haye pour soutenir JP.Bemba.

Pays-Bas, Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye et intense moment dans des milieux des Congolaises et Congolais de France autour de la date du 21 mars 2016. Ce jour-J est un moment très important pour l’homme politique Emmanuel Ikabanga du parti politique congolais MLC car la CPI communiquera sa décision d’acquitter ou de condamner le leader historique du MLC (Mouvement de Libération du Congo), le Congolais Jean-Pierre Bemba.

 

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